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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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24 novembre 2007

Ma vie d'élu municipal (1)

salle_des_etats_de_provence

(Clic sur l'image pour agrandir)

Entrée de la salle du conseil municipal

Comme je l'ai annoncé il y a peu, j'ai décidé de rendre compte de mon mandat d'élu municipal. Ce sera l'occasion pour moi de retracer un peu d'histoire, de faire connaître les fonctionnements d'une mairie, de livrer des informations sur le temps passé pour l'exercice du mandat et d'en dire plus sur ce que le public ignore souvent.

Mon implication dans la vie publique et politique ne date pas d'hier. J'ai donc la chance d'avoir pu être confronté à diverses réalités. J'espère que le lecteur et l'électeur pourront se faire une idée plus précise de ce qu'est la vie d'un élu et mieux comprendre le sens d'un engagement au service du bien commun.

1983, une date clé

J'ai commencé à fréquenter les séances du conseil municipal au tout début des années 70. C'était en tant que citoyen, sur les bancs réservés au public, lorsque le maire était Félix Ciccolini. A cette époque, tous les élus étaient issus de la liste gagnante. Cela s'est poursuivi sous le mandat de Alain Joissains.

On pouvait suivre les débats, sans rien dire car la loi ne permet pas d'interpeller le conseil. Evidemment, cela n'a pas changé et au cas où la règle n'est pas respectée, le maire peut utiliser son droit de police pour faire évacuer toute personne à l'origine d'une perturbation des travaux.

Ce n'est qu'en 1983, grâce à la réforme voulue par François Mitterrand, que le mode d'élection et de réprésentation des conseillers a été modifié. La ou les listes perdantes se sont vu attribuer des sièges d'opposition selon un système majoritaire et proportionnel.

La démocratie a fait un pas en avant car les débats contradictoires ont été rendus possibles. Les élus de la minorité ont pu être désignés dans diverses commissions municipales. Cela a fonctionné avec les maires Jean-Pierre de Peretti della Rocca (mandat où j'ai été élu pour la première fois, dans l'opposition), Jean-François Picheral (élu dans la majorité) et Maryse Joissains (élu de nouveau dans l'opposition).

Certes, l'influence des minoritaires a toujours été minime mais le nouveau fonctionnement a permis d'exercer un meilleur contrôle des décisions de la majorité.

Que savent les électeurs des activités des élus qui parlent et agissent en leur nom ? Une grande partie de leur travail s'accomplit de manière bien peu visible pour la population. Etudes des dossiers, réunions multiples et fréquentes et rendez-vous forment la partie cachée de l'investissement des élus, qu'ils soient dans la majorité ou la minorité.

La partie apparente comprend les manifestations officielles, les réunions face aux habitants et les visites de terrain. Les électeurs, et plus largement les Aixois, sont informés des décisions principalement par le biais de la presse, des radios et du magazine municipal. Tous les six ans, quand vient l'heure des échéances électorales, les sortants produisent des documents de bilan et les candidats leurs projets.

(A suivre…)

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23 novembre 2007

Mon blog, que ça chatouille ou que ça gratouille...

toile

             

La grande fréquentation de mon blog me réjouit. Les gens que je rencontre au cours de mes sorties publiques me disent ce qu'ils en pensent. J'en connais donc l'impact. Je n'ignore pas que tous les lecteurs de mes écrits ne partagent pas forcément mes choix politiques.

Je comprends aussi que certains puissent être irrités par ma façon de narrer les événements ou de les commenter. Beaucoup d'autres, la très grande majorité en fait, me confient apprécier la tonalité des messages et leur contenu.

A ce propos, je n'ai pas pour habitude de me cacher derrière mon petit doigt. Non seulement je le fais à visage découvert mais les informations que je publie sont toutes vérifiées et je possède toutes les sources et preuves qui pourraient en attester.

Lorsque des visiteurs, réguliers ou occasionnels, me font parvenir des documents ou des renseignements sur ce qu'ils connaissent, voient ou font, je prends le temps de contrôler et de trier. Je n'en fais ensuite mon bien – ou mon miel ! – que si le sujet entre dans le concept de mon blog.

Mon espace est principalement un lieu d'information et d'expression politique. J'accepte les avis contraires aux miens. Et je fais confiance à l'intelligence et au bon sens des lecteurs. A l'heure actuelle, je n'ai censuré personne et je n'ai pas supprimé quelque commentaire que ce soit. Très rares sont les fois où j'ai été contraint de répondre énergiquement à des interventions dépassant les limites de la courtoisie.

Donc, bienvenue au plus grand nombre. Le débat continue.

23 novembre 2007

Parisot pour le travail à la chaîne… avec les chaînes

parisot_chine

(Clic sur les images pour agrandir)

medef

Avant : le travail à la chaîne. Après : le travail avec les chaînes. Après tout, au point où nous en sommes, il n'y a aucune raison de ne pas y aller à la serpe, pas vrai ? Et pourquoi pas un retour à l'esclavage, sans salaires, sans vacances, sans rien ? Pourquoi ne pas fixer aussi l'âge de l'entrée sur le marché du travail à 6 ans afin de pouvoir concurrencer les pays du tiers-monde ? J'exagère à peine. Voyons ce qui suit et attachons nos ceintures, pour de la haute voltige.

Au nom du Medef, Laurence Parisot a préconisé mercredi, ni plus ni moins, de supprimer la durée légale du travail, afin de favoriser le pouvoir d'achat et mettre fin à un dispositif d'heures supplémentaires "rébarbatif". "C'est vrai qu'il y a un problème de pouvoir d'achat […], c'est un ressenti totalement objectif", a-t-elle jugé, devant l'Association des journalistes économiques et financiers (Ajef).

Pour elle, "le pouvoir d'achat est une résultante d'une croissance au niveau minimum". "Donc, la vraie question n'est pas comment je contribue à ce qu'il y ait plus de pouvoir d'achat, mais comment je contribue à ce qu'il y ait plus de croissance", a-t-elle affirmé.

"Pour moi, il y a deux axes principaux à travailler : comment on fait pour baisser les prélèvements obligatoires sur les entreprises, c'est prioritaire, et deuxième chose, n'est-il pas temps d'aller plus loin sur la question de la durée du travail", a-t-elle ajouté.

"Je me demande s'il ne faut pas accepter de mettre sur la table la question de la suppression de la durée légale du travail", a-t-elle déclaré. "Tout le monde voyait bien que le mécanisme des heures supplémentaires n'est pas suffisant". "Ma préconisation, c'est de rendre les choses beaucoup plus simples en balayant tous ces mécanismes très complexes, et en revenant à la détermination du seuil de déclenchement des heures supplémentaires, branche par branche, ou entreprise par entreprise", a-t-elle dit.

"Je sais autour de quoi certains ministres réfléchissent depuis quelques temps et la question de la durée du travail est un axe de réflexion", a-t-elle confié. Depuis le passage aux 35 heures, les entreprises peuvent faire évoluer le nombre d'heures travaillées au gré de leurs besoins, dans le cadre d'un accord d'annualisation du temps de travail, conclu au niveau de l'entreprise. Ce qui explique que certains salariés se plaignent de ne plus faire d'heures supplémentaires, en général mieux payées."

"Supprimer la durée du travail, ce n'est certainement pas tomber dans je ne sais quelle forme d'esclavagisme", a-t-elle affirmé. Juste un peu, non ?

A noter que, si elle est au parfum de ce qui se mijote dans les ministères (son second logis), Laurence Parisot a indiqué ne pas savoir ce que le président Nicolas Sarkozy pourrait annoncer de manière imminente pour le pouvoir d'achat. "Pouvoir d'achat", quelle horrible expression ! Ne pourrait-on pas parler de "pouvoir de vivre" ?

23 novembre 2007

La der de Chirac, moi, j'ai le cœur fendu !

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(Clic sur les images pour agrandir)

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22 novembre 2007

Il était une mauvaise foi... Joissains et ses adjoints

marguerite

La marguerite et le couteau

Attention, authentique fable aixoise ! Au commencement, était la blanche marguerite. Lorsque l'ultime pétale fut détaché sur un inespéré "je t'aime… à la folie", il fallut se rendre à l'évidence. L'incandescente passion réciproque les avait quittés depuis longtemps déjà. Pour en ouvrir les plaies, ils eurent alors recours au couteau. C'est ainsi que s'épuisa dans le sang l'ineffable et folle romance qu'ils avaient imaginé de mimer aux Aixois près de sept ans de malheur auparavant.

"Les cris de haine sont les derniers mots d'amour", dit la chanson. Pas si sûr.

* De Maryse Joissains :

          sur ses deux adjoints :

Ÿ "Je ne reprendrai pas Bruno Genzana et Stéphane Salord sur ma liste."

Ÿ "J'en ai assez des carriéristes qui font de la politique un moyen de subsistance."

Ÿ "Pendant ce mandat, au nom de l'unité, j'ai trop souvent avalé des couleuvres. J'ai encaissé tant que j'ai pu. Maintenant, je décaisse."

          sur Bruno Genzana :

Ÿ "Je doute qu'il ait le courage de monter une liste."

          sur Stéphane Salord :

Ÿ "Je n'aime pas les révolutions de palais, les trahisons, les intrigues, l'absence de travail…"

* De Bruno Genzana :

          sur Maryse Joissains :

Ÿ "Aix mérite mieux que le népotisme et les combinaisons politiques. Maryse Joissains a fait le choix de l'isolement et du repli sur son camp."

* De Stéphane Salord :

          sur Maryse Joissains :

Ÿ "Elle m'a aussi beaucoup déçu. Parce qu'elle a très vite confondu la famille et la vie politique, l'urgence et la précipitation. Et aussi parce qu'elle a été élue sur des valeurs sociales qu'elle a vite abandonnées."

Ÿ "De plus en plus, nous avons avancé sans débat interne, sans travail collectif, sans coordination."

Ÿ "Je crois qu'aujourd"hui les Aixois en ont assez de ces fonctionnements claniques et des mandats multiples qui nécessiteraient chacun un engagement à plein temps. Là-dessus, comme dans beaucoup d'autres domaines, je la renvoie à un peu plus de modestie."

"Les histoires d'amour finissent mal en général…", rugit une autre rengaine.

Oui, la rage, sans doute…

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22 novembre 2007

Le silence du président, c'était donc ça…

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21 novembre 2007

Rencontre publique : Universités et Justice

Jeudi 22 novembre 2007 à 19h00

Salle Europia, 46 avenue Robert-Schuman (parking réservé)

près de la Faculté de Lettres

          

Rencontre publique (entrée gratuite)

            

UNIVERSITES, JUSTICE, DEUX DEFIS AIXOIS

Avec la participation du Professeur Pierre CHOUKROUNE

Président du Comité Consultatif Régional pour la Recherche

Ancien Vice-Président de l’Université Aix-Marseille III

De Monsieur le Bâtonnier Jean-Louis KEITA

Président de la conférence des bâtonniers

du grand Sud-est et de la Corse

Et de Bruno ETIENNE

Professeur émérite des Universités

En présence de Michel PEZET

Avocat à la Cour

Candidat à l’élection municipale d'Aix-en-Provence

Vice-Président du Conseil Général des Bouches-du-Rhône

Et de Jean-François PICHERAL

Sénateur des Bouches-du-Rhône

Maire d’Aix-en-Provence de 1989 à 2001

21 novembre 2007

Cette semaine, Parisot m'a encore fait pleurer…

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(Clic sur l'image pour agrandir)

Qu'on se le dise ! Laurence Parisot n'est pas un monstre froid comme l'était l'horrible patron baron Seillière. Non, non, elle, elle parle d'un ton calme et articule avec une lente volupté des mots aussi doux et tentateurs que "concurrence, compétitivité, conquête de nouveaux marchés, chiffres d'affaires, profits, croissance, à nous les croissants, à vous les miettes"… Sa voix trahit de tels accents de généreuse sincérité qu'elle en émeut jusqu'aux micros placés devant elle.

Lorsqu'elle épanche ses inquiétudes, on sent qu'elle a indéniablement de la commisération pour le sort des plus faibles. Son seul objectif, c'est le bonheur de tous les gueux de France, ceux qui transpirent et qui expirent. Pour eux, elle prône les valeurs du travail et se décarcasse à fonds gagnés pour leur créer plein d'emplois, même et surtout de tout petits emplois, histoire de leur procurer une pitance de survie.

Elle n'éprouve que de l'amour pour les grévistes, qui ont bien de la chance d'avoir un boulot, qui ont peur de le perdre, qui ont en plus le culot de se plaindre, qui font tout pour contrarier les stock-options et le gouvernement. Elle retient ses larmes pour tous les chômeurs qui ne peuvent pas battre le pavé à l'unisson de ces fainéants de nantis.

Elle parvient à arracher nos longs sanglots lorsqu'elle estime que les arrêts de travail "font courir un grave danger aux entreprises françaises qu'ils menacent dans leur rentabilté". C'est pourquoi, elle en appelle à la reprise du travail et en fait "une affaire de responsabilité mais aussi de solidarité nationale". Là, ça gicle !

Niagara lacrymal

Il y a une semaine, Parisot a surpris tout son beau monde en dévoilant son avis exclusif sur le caractère indécrottable des Français. Elle a déploré la "galère" de la grève, qu'elle a associée à "un ringardisme" et "au goût un peu masochiste pour le conflit et la lutte". Comment avons-nous pu ignorer aussi longtemps ses si bienfaisants talents de psychanalyste ? Je vous le demande, hein ?

Pour ne pas trahir le charme infini de sa pensée, voici exactement ce qu'elle a geint : "Quelle galère ce matin, comme c'est pénible, difficile, contrariant ! Comme c'est aussi gênant vis-à-vis du reste du monde. Je ne cesse de penser à ceux qui nous regardent aujourd'hui et qui se disent mais 'qu'est-ce que c'est que ce ringardisme' ? "

"Il faut que nous soyons tous capables d'abandonner ce goût, à mon avis un peu masochiste, pour le conflit, pour la lutte", s'est-elle étranglée, prônant que, sur le terrain de la négociation, il fallait "trouver un terrain d'entente, entreprise par entreprise".

Et ce n'est pas tout. "C'est quelques centièmes de croissance en moins que nous sommes en train d'organiser cette semaine, la désorganisation générale coûte", nous a-t-elle sussuré, estimant "absolument pas souhaitable" que le conflit perdure. Ce serait "une catastrophe dans les relations entre les entreprises et leurs clients". Oui, parfaitement, elle a dit les "clients", pas les pue-la-sueur.

Finissant son prêche et tendant de pleines boîtes de mouchoirs à son auditoire envoûté, la vénérable patronne en chef a salué "la mobilisation des Français pour venir travailler. Je ne suis pas étonnée, car aujourd'hui les Français veulent travailler".

Les Français, je ne sais pas. Mais, moi, entendre ça, ça me fend le cœur. Car, je l'avoue, je suis trop sensible. Les jolis mots et merveilles de Parisot m'ont touché et ça m'a fait chialer. Encore un coup comme ça, Lolo, et je craque ! Et là, je ne vous dis que ça, ce sera un Niagara lacrymal.

21 novembre 2007

C'est grève, docteur ?

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(Clic sur les images pour agrandir)

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20 novembre 2007

Municipales : Les mouches du coach

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En une semaine, diverses déclarations et prises de positions politiques ont apporté un peu de piment à la préparation de l'élection municipale. Allons de gauche à droite.

Ligne de partage à gauche

Alexandre Medvedowsky pense pouvoir réunir autour de lui des éléments de la gauche. Mais, l'extrême gauche ne semble pas vouloir s'allier à n'importe quelle condition. On a même entendu une tête de liste de 2001 rappeler que Medvedowsky avait voté "non" au referendum, contre l'avis du parti socialiste. Et qu'à l'élection présidentielle, il avait soutenu Ségolène Royal qui était pour le "oui". Pour formaliser son éventuelle entrée dans la liste socialiste, l'association "Unis pour un monde solidaire" met en balance une exigence de poids : "On a besoin de clarté". Faute de quoi, elle lancera sa propre liste, déjà prête à en découdre.

Par ailleurs, Medvedowsky dit qu'il compte sur les radicaux de gauche et les écologistes pour constituer sa "gauche plurielle". A l'heure actuelle, les deux élus PRG (Danielle Rumani-Elbez et moi-même) n'ont aucun contact avec lui. Quant aux deux élus Verts (Cyril di Méo et Arinna Latz), ils n'envisagent pas non plus d'alliance avec lui.

Michel Pezet et Jean-François Picheral ont signifié qu'ils se présentent comme indépendants. Les radicaux de gauche ont entamé un travail avec eux sur la base d'un projet permettant à une équipe de composer une liste, ouverte sur le monde associatif et la société civile pouvant aller jusqu'au centre.

La ligne est de la sorte clairement annoncée et toute nouvelle alliance ne pourra s'opérer que sur l'acceptation du projet, sans chantage au nombre de places. Cette voie centrale entend privilégier la diversité et écarte, de facto, tout membre ou soutien de l'équipe de Maryse Joissains, a fortiori des élus sortants en mal de refuge, qui viennent d'être rejetés avec virulence par le maire actuel.

Image confuse au centre droit

Au centre, dans le cadre de sa démarche "Union pour Aix", François-Xavier de Peretti tente d'attirer vers lui ou d'accueillir des élus aux comportements fluctuants qui donnent l'impression que leurs calculs se limitent à arracher un certain nombre de places éligibles, serait-ce au prix de reniements politiques. On parle ces jours-ci d'un possible ralliement des deux élus Verts et de Bruno Genzana et de Stéphane Salord. Une telle addition est-elle viable quand on sait qu'elle aboutirait à mettre en présence des contraires au demeurant incompatibles ?

En passant de l'autre côté, les Verts ne vont-ils pas perdre le minuscule électorat de gauche qu'il leur reste ? Dans ces conditions, de Peretti n'y gagnerait rien, pas plus que de renouer avec des élus UMP discrédités dont personne ne veut plus. De Peretti n'est-il pas en train de saborder son image et son parcours patiemment construits ? N'est-il pas en train de réduire son audience par une succession de fautes politiques qui risquent d'anéantir et ses efforts et sa base électorale ?

Message brouillé à droite

A droite, Maryse Joissains a annoncé avec fracas la disgrâce de ses deux adjoints. Elle a même menacé de mener la vie dure à Bruno Genzana pour l'élection cantonale si celui-ci s'avisait de présenter une liste ou se mettait en tête d'en rejoindre une autre concurrente de la sienne.

Et puis, hier matin, sur une radio locale, Maryse Joissains a cru créer la surprise en faisant un lourd appel du pied à Michel Pezet dont elle a loué le niveau et les qualités, allant jusqu'à dire qu'elle serait prête à travailler avec lui, ce dernier n'ayant qu'à lui donner un simple coup de fil pour qu'il en soit ainsi. L'hypothèse est tellement fantaisiste qu'on se demande quelle manœuvre peut bien se cacher derrière.

Joissains simule-t-elle une main tendue pour propager une image fabriquée d'ouverture de facture sarkozienne ? A-t-elle connaissance de mauvais sondages pour elle ? Essaie-t-elle de disqualifier Medvedowsky et de sous-entendre quelle préfèrerait, le cas échéant, voir Pezet à la mairie ? La portée de cette déclaration de Joissains demeure énigmatique, sauf qu'elle semble insinuer qu'elle pencherait pour Pezet si jamais elle devait être mise hors course.

Attendons maintenant la suite des événements. Nous devrions en savoir plus d'ici peu sur au moins deux points. Les Verts vont-ils concrétiser les bruits qui courent sur leur ralliement à de Peretti ? Et que va dire Genzana lors de la conférence de presse qu'il annonce pour le 29 novembre ?

Une longue observation de la vie politique m'a enseigné cette règle limpide. En toutes circonstances, adopter la  seule attitude qui vaille : être le point fixe et ne jamais entrer dans le tourbillon... des forces centrifuges.

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