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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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2 janvier 2009

Qu'à nos espoirs l'an 9 soit doux !

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Au fait, pourquoi, au moment des vœux, ne se pose-t-on jamais de questions sur ce que sont devenus ceux des années précédentes ? Selon moi, c'est parce que la nature humaine a besoin de se rassurer que demain sera toujours meilleur qu'hier. Les vœux expriment surtout un besoin d'espoir pour soi-même et pour les autres. Alors, l'on évoque la santé, le bonheur et la prospérité, conditions essentielles pour adoucir la vie et poursuivre la route avec le moins de dégâts possibles.

C'est notre façon, sans doute toute primitive, de croire que l'échange et le partage de quelques bons sentiments peuvent exercer un pouvoir magique sur nos destins individuels et collectifs. Cela fait du bien et ne coûte rien.

Mais, par expérience, nous savons que c'est ce que nous faisons réellement chaque jour qui construit nos êtres et trace nos voies d'avenir. La nature est ainsi faite qu'elle nous offre les deux faces d'un même combat : le choix de nous battre pour améliorer le sort humain et celui de lutter contre les tumultes nés de mauvais instincts.

Cette année encore, il y aura particulièrement de quoi faire en la matière. Que les forces ne nous manquent pas pour exaucer nos espérances !

Que l'on me permette donc de souhaiter un bel an 9 à tous, sauf à UN, si vous voyez qui je veux dire…

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2 janvier 2009

Deux ans de blog et un classement

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J'ai ouvert ce blog il y a 2 ans, le 6 novembre 2006 pour être précis. Depuis lors, je n'ai cessé d'écrire quasi quotidiennement, hors les mois d'août et pendant de très courtes pauses au moment des fêtes.

Je me suis donc amusé à faire quelques petits comptes à partir du stockage de mes productions.

Voici les résultats : 1.000 articles exactement (avec celui de ce jour), 370.000 mots et 2.000.000 de caractères. Dit autrement, cela représenterait l'équivalent de 4 livres d'environ 400 pages chacun avec une moyenne de 1.500 caractères par page.

Outre le plaisir d'offrir un peu de lecture, qu'on peut commenter ici en toute liberté et sans censure, j'ai appris récemment qu'en décembre mon blog était classé par le portail d'info Wikio à la 82e place sur les 100 premiers blogs politiques les plus cités en France.

Si, dans cette longue liste, Jean-Michel Aphatie (16e), Pierre Moscovici (35e), Jean-Luc Mélenchon (44e), Benoît Hamon (48e) et Julien Dray (79e) me devancent, en revanche, François Hollande (88e), Ségolène Royal (96e) et Martine Aubry (100e) ont quelques efforts à faire. Mais pas d'illusion, tout étant remis en question chaque mois, la "gloire" risque d'être éphémère… Mais, sait-on jamais...

En tout cas, en ce qui me concerne, je ne suis pas près de quitter mon confortable siège ou de lâcher mon clavier. Pour cela, je compte encore sur vous pour mettre l'adresse de mon blog dans vos favoris et continuer aussi à la diffuser via vos listes de contacts. Merci.

9 janvier 2009

Sur le cours Mirabeau coule la neige...

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(Clic sur l'image pour agrandir)

Le cours Mirabeau (merci à NA)

J'ai bien quelques trépidantes informations au congélateur pour alimenter les jours à venir. En attendant, je saisis le prétexte de cette autre photo pour continuer à faire chauffer mon clavier. Cela nous laisse le temps de "surmonter" nos émotions dues aux impétueux soubresauts de la nature.

Allez, tout finira par se remettre en place. Soyons optimistes et faisons donc un peu d'humour. Par exemple, comment ne pas sourire en relisant ces quelques lignes parues dans La Provence au matin du mardi 6 janvier sur les prévisions pour la soirée. Je n'ose imaginer ce qui nous serait tombé du ciel si cette coquetterie avait figuré dans la très farceuse rubrique de l'horoscope !

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Dans La Provence du mardi 6 janvier 2009

27 février 2008

Le grand débat de l'élection municipale d'Aix

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Maryse Joissains, Alexandre Medvedowsky et Jean-Louis Garello,

les journalistes Jean-Laurent Bernard et Hervé Vaudoit,

Maryse Galland-Mourbrun, Aude Charcosset et Michel Pezet

(Clic sur les images pour agrandir)

D_bat_26

Sur le côté droit de la scène,

Maryse Galland-Mourbrun, Aude Charcosset, Michel Pezet

Le grand débat, co-organisé par La Provence et France Bleu Provence, s'est tenu hier matin au Théâtre du Jeu de Paume à Aix.

La radio locale a déjà diffusé des extraits des échanges hier de 19h00 à 20h00. On peut écouter les trois parties retenues (logement, transports et insécurité) par un clic sur :

http://www.michelpezet.org

La Provence publie aujourd'hui plusieurs pages sur cet événement.

Personnellement, je n'ai pas pu assister au débat mais j'ai écouté la radio.

Je remercie Eric (de l'équipe "Aix à venir") pour ses belles photos.

A noter l'absence de François-Xavier de Peretti qui s'en est justifié.

13 janvier 2009

"Le Ravi" de janvier, une potion hilarante

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"Le Ravi" fait de plus en plus fort. Le n° 59 de janvier (2,80€ en kiosque) publie un calendrier anti-crise pour 2009 et des prédictions désopilantes jusqu'en 2039. A se tordre les côtes ! On y parle aussi du parti socialiste aixois, et ce n'est pas triste. Toujours à sa manière, le mensuel reprend des infos sur les "places gratuites" de l'OM, un sujet révélé sur mon blog il y a un mois. Bien sûr, les dessins sont toujours aussi drôles et le ton caustique à souhait.

Le sommaire du numéro de janvier :

http://www.leravi.org/article.php3?id_article=699 

Le site du Ravi :

http://www.leravi.org

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25 juin 2008

Le cri d'une ado à la tribune de l'ONU !

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Le sommet de Rio en 1992

Le fait est assez rare pour ne pas le signaler. Cela s'est passé au sommet "Planète Terre" de l'ONU à Rio en 1992. Et c'est toujours actuel. Le thème de la rencontre était l'environnement. Devant une assemblée d'adultes, une adolescente de 13 ans lance un cri de vérité dont la pertinence devrait inciter tout un chacun à prêter une oreille attentive. Voix claire, discours bien construit, langage direct, la jeune fille interpelle les dirigeants du monde et fait sensation. Elle vient du Canada et s'exprime au nom de l'Organisation des Enfants en Défense de l'Environnement.

Une vidéo qu'il faut voir, écouter et diffuser largement :

(en anglais, sous-titré en français)

(merci à jpduf pour le lien)

http://www.youtube.com/watch?v=5JvVf1piHXg 

Pour en savoir plus sur le sommet de Rio de 1992 et les suivants :

http://www.un.org/french/events/rio92/rioround.htm 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Sommet_de_la_Terre

14 janvier 2009

La politique locale a aussi... ses casseroles

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Claude Filippi n'est pas à inventer. Il existe ! Et il aime faire parler de lui. Le maire de Ventabren, par ailleurs vice-président de la Communauté d'agglomération du pays d'Aix, a été amené dans les locaux de la brigade financière de la police judiciaire de Marseille pour une garde à vue de 48 heures dans le cadre d'une enquête préliminaire.

En général, ceux qui sont invités en ces lieux ne le sont pas pour aller y siroter un pastis ou deux.

Il m'est arrivé une fois d'avoir à me rendre là, de mon plein gré – en tout bien, tout honneur, je tiens à le préciser – pour une plainte grave que j'ai déposée et dont j'attends encore les résultats qui pourraient créer une autre surprise aixoise... si le procureur de la République ne s'avise pas d'étouffer le dossier. Il faudra bien que je vous raconte cela le jour venu. Je sais donc comment ça se passe.

Claude Filippi, lui, y a été conduit par la police qui est allée le chercher dans sa belle mairie. La presse évoque entre autres quelques vilénies et arrangements inadéquats avec le POS. Télescopage de l'actualité, le maire d'Orange et son épouse ont eux aussi fait l'objet de convocations pour des histoires de terrains. Ce ne sont pas des cas isolés.

Aix n'est pas exempte de turpitudes de toutes sortes. Le dernier mandat municipal a été l'un des plus honteux en termes de comportements inexemplaires. J'ai encore en mémoire les obscurs tours de passe-passe opérés il y a peu par deux ex-adjoints de la garde rapprochée de Maryse Joissains dans les affaires immobilières de la Semepa. Un autre ex-adjoint avait été condamné pour conduite en état d'ivresse sans être démis de ses fonctions, il a même été promu un peu plus tard.

Deux autres conseillers ont été récemment condamnés en correctionnelle, l'un pour injures, l'autre pour entorse au code de l'urbanisme. Tout dernièrement, c'est l'ex-directeur de cabinet de Maryse Joissains qui a vu son contrat annulé par le tribunal administratif pour absence de bases légales.

Au passage, on aimerait bien savoir quelles suites ont été données à l'explosion d'un bâtiment en construction attenant à la clinique appartenant au premier adjoint. On ne sait toujours rien non plus sur le mystérieux cambriolage des ordinateurs de l'OPH contenant les listings des bénéficiaires de logements sociaux.

Et puis, que sont devenus les 40.000 tickets restaurant volés nuitamment à l'Office de tourisme ? A-t-on identifié et puni les auteurs ?

Plus pittoresque encore, si l'on peut dire : fera-t-on un jour la clarté sur l'enveloppe contenant des informations confidentielles, tirées du fichier de police STIC, sur la personne de l'ex-directeur de l'Office public de l'habitat, enveloppe cocassement retrouvée par Maryse Joissains elle-même dans sa boîte aux lettres personnelle ?

La vie publique, a fortiori celle des élus et des détenteurs de pouvoirs publics, exige une éthique sans faille et une conduite irréprochable. Agir en conscience de ces obligations, c'est respecter la loi et honorer la confiance de la population.

Pourtant, et à regret, on serait tenté de dire : alors, à qui le tour pour une nouvelle honte ?

Les tribulations de Claude Filippi, connu des grands élus d'Aix et de Marseille :

La garde à vue :

http://www.laprovence.com/articles/2009/01/13/684362-A-la-une-ClaudeFilippi-mairedeVentabren-place-deux-jours-en-garde-a-vue.php

Sa précédente condamnation :

http://www.laprovence.com/articles/2008/10/29/611202-Region-en-direct-Deux-elus-juges-en-correctionnel.php

Jean-Claude Gaudin en dit le plus grand bien :

(bien écouter les mots qui sonnent étrangement désormais) : 

http://www.dailymotion.com/video/x3tbxz_jean-claude-gaudin-reoit-au-senat_politics

Claude Filippi, président fédéral du Nouveau centre :

(copain du ministre Hervé Morin) :

http://www.dailymotion.com/video/x3nn1v_fdration-du-nouveau-centre-des-bouc_news

Un très bon site : Anticor,

association d'élus et de citoyens contre la corruption :

http://anticor.org/

1 juillet 2008

Finances de la France : Trois sommes et un coup fin

La croissance en baisse

L'Insee a revu à la baisse de 0,1 point la croissance du PIB au premier trimestre, à +0,5%. Sur l'année, l'Institut prévoit une croissance de 1,6%, alors que le gouvernement s'en tient à sa prévision entre 1,7 et 2,0%. La révision à la baisse tient surtout à la consommation des ménages, encore plus faible qu'initialement annoncé, et aux investissements des entreprises non financières qui se sont révélés un peu moins vigoureux qu'escompté.

Le déficit budgétaire en 2007

Il s'élève à 38,4 milliards d'euros et représente une amélioration de 3,6 milliards d'euros par rapport à la loi de finances initiale, mais une dégradation par rapport à 2006, le déficit passant ainsi de 2,4% à 2,7% du PIB.

Les chiffres ont été livrés aux députés par le ministre du budget qui a déclaré sans rire que "le compte y est. Et ce, malgré toutes les incertitudes qui ont pu entourer les prévisions faites au moment du collectif de l'an dernier (fin 2007)", a-t-il souligné, en référence à l'environnement international (crise des subprimes, flambée des cours pétroliers…). "Ces risques n'ont pas pour autant disparu en 2008 - l'actualité récente nous le rappelle - mais les résultats que nous avons enregistrés à la fin de l'année 2007 doivent nous conduire à ne pas exagérer les craintes", selon le ministre !

Le déficit de la Sécu sous-estimé en 2007

Le déficit du régime général de la Sécurité sociale en 2007 a atteint 10,5 milliards d'euros et non 9,5 milliards, selon la Cour des comptes dans son rapport annuel de certification. Les magistrats ont refusé de certifier les comptes du recouvrement qui retracent l'ensemble des recettes du régime général et ceux de l'Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss).

Trois désaccords avec le producteur des comptes ont été constatés. La Cour, qui certifie les comptes des organismes de sécurité sociale pour la deuxième année, s'est par ailleurs déclarée dans l'incapacité d'exprimer une opinion sur les comptes combinés de la branche famille et de la Caisse nationale d'allocations familiales (CNAF), comme cela avait été le cas en 2006.

La Cour a en revanche certifié, mais avec des réserves, les comptes combinés des trois branches maladie, accidents du travail - maladies professionnelles et retraite.

Le ministre du Budget a déclaré prendre acte de la décision de la Cour. Il a ajouté ne pas partager "pleinement le bien-fondé" de ses observations.

La contre pub de Séguin

box_moneyPhilippe Séguin n'y va pas par quatre chemins. Dans son  rapport sur les finances publiques, il estime que la charge des intérêts de la dette "réduit à néant nos marges de manœuvres" et que les perspectives de déficit pour 2008 et 2009 "ne sont guère encourageantes". Ci-après un article éclairant de Claire Guélaud paru dans Le Monde le 26 juin 2008.

Le président de la Cour des comptes n'a pas mâché ses mots mercredi 25 juin. En présentant le rapport sur les finances publiques préliminaire au débat d'orientation budgétaire du 10 juillet, Philippe Séguin s'est longuement attardé sur la position "tout à fait singulière" de la France en Europe et sur son incapacité à assainir ses comptes publics. Quasiment pas endettée en 1980, "la France a connu plus de vingt-cinq années de déficit sans interruption (…). Cette situation a provoqué une montée inexorable de la dette publique. Aujourd'hui, en France, tout actif occupé a sur ses épaules un endettement de 47.000 euros, s'est-il inquiété. Or la dette a un prix, un prix immédiat, celui des intérêts colossaux que la France doit payer : plus de 50 milliards en 2007" et "elle aura un coût pour l'avenir".

La seule charge des intérêts de la dette, que la Cour des comptes estime plus proche de 65% du PIB que des 63,9% officiels, "représente 2.000 euros par an et par Français employé" et "réduit à néant nos marges de manoeuvre", a prévenu le premier président.

Celui-ci a rappelé que les partenaires européens de la France "avaient fait ces dernières années les efforts d'ajustement nécessaires". "Notre pays ne peut s'isoler. Il est difficile de prétendre avoir quelque influence en Europe si nous n'en respectons pas certaines des règles les plus fondamentales", a martelé M. Séguin, à moins d'une semaine du début de la présidence française de l'Union. Le déficit est "structurel" et un affaiblissement de la conjoncture risquerait de le refaire passer au-delà des 3%, a-t-il dit.

Soulignant le dynamisme et le poids de la dépense publique (plus de 52% du PIB), M. Séguin a fait remarquer que sa progression en volume en 2007 avait "été supérieure à la moyenne constatée sur les dix dernières années". La réduction du déficit public à 2,5% du PIB en 2008, a-t-il relevé, repose sur une hypothèse "incertaine, pour ne pas dire davantage" de ralentissement des dépenses des collectivités locales.

Si la croissance française ne remontait pas à 2,5%-3%, "le déficit serait encore de 1,2% du PIB en 2012, cela même en supposant réalisé le freinage des dépenses", a-t-il prévenu. M. Séguin a plaidé pour l'"amplification" des réformes structurelles. "L'économie nette attendue en 2012 de la révision générale des politiques publiques ne sera que de 6 milliards, alors même que pour respecter le programme de stabilité, il faudrait 46 milliards d'économies. Il faut aller beaucoup plus loin", a-t-il asséné.

Jeudi, l'Insee a annoncé une nouvelle baisse du moral des ménages (-4 points en juin), au plus bas depuis 1987.

11 janvier 2008

Affichage publicitaire : Aix n'est pas... Paris

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La décision de Maryse Joissains de renouveler tout le mobilier urbain a eu pour effet d'augmenter le nombre des espaces publicitaires. Ce n'est assurément pas la meilleure méthode pour combattre la pollution visuelle et se préoccuper de l'image patrimoniale de la ville. L'encombrement des trottoirs et des coins de rues est devenu insupportable.

Le maire d'Aix a laissé faire le prestataire du contrat (Decaux) et ne lui a imposé aucune règle géographique ni aucune mesure visant à limiter les implantations près de lieux historiques ou des écoles, par exemple.

Pourtant, la collectivité a un pouvoir dans ce domaine. Les zones et surfaces d'affichage publicitaire sont régis par le code de l'environnement qui permet à chaque maire d'adopter une réglementation spécifique.

Paris vient d'en faire l'éclatante démonstration après un processus certes complexe mais efficace. Début 2007, un groupe de travail, avec l'Etat, des élus, des associations et des professionnels a été mis en place pour faire évoluer le règlement.

Que prévoit-il ? Globalement, une baisse de 20% du nombre de panneaux en deux ans. Et, parmi eux, la disparition des fameux "4 par 3" (12m²). Concernant les grands formats, l'objectif est de passer de 2.340 panneaux de 8m² et plus à 1.640 de 8m² maximum. La capitale devient en intégralité une zone de publicité restreinte et les zones interdites à la pub sont étendues.

La mairie souhaite ainsi rééquilibrer la pub entre les quartiers, en allégeant certaines zones comme les portes de Paris. Autre mesure, les panneaux déroulants devront s'arrêter entre minuit et 7 heures du matin. Enfin, l'affichage sera interdit dans un rayon de 50m autour des écoles. Aix vient donc de rater une bonne occasion de donner l'exemple en matière de protection de l'environnement.

27 janvier 2009

"Le Ravi" passe le PS aixois à la tronçonneuse

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(Clic sur l'image pour agrandir)

Dessin de Moix dans "Le Ravi" n° 59

L'article qui suit a été publié par "Le Ravi" de janvier. Je le soumets tel quel à votre curiosité. Les deux NB sont de moi.

PS : Torpeur et tremblements

La pagaille règne dans les rangs des socialistes aixois. En faisant fusionner les trois sections, le congrès fédéral des Bouches-du-Rhône pourrait bien jouer à qui gagne perd…

Balle au centre ! Qui plus est au centre ville d'Aix ! C'est du moins ce que les patrons de la fédération socialiste des Bouches-du-Rhône espèrent. En votant, lors du congrès le 8 novembre dernier, la fusion des trois sections aixoises du parti au profit d'une seule située en plein cœur de la Belle Endormie, les petits de Defferre ont réveillé quelques colères intestines.

Pas besoin de chercher bien loin pour comprendre que ce regroupement ne fait pas que des heureux. "C'est une chasse aux sorcières", suffoquent en chœur des militants des deux sections (Ouest et Sud) destinées à la dissolution. L'étrange coïncidence des calendriers dérange ces derniers. Lancer une réorgani­sation du PS local juste après le vote des motions pour le congrès national laisse quelques militants perplexes.

"Tous ceux qui n'ont pas voté Royal sont dissous", observe Michel Pezet, ancien ténor marseillais qui depuis les dernières munici­pales tente de se faire une place sur l'échiquier aixois. A Aix-Ouest, les militants préféraient Delanoë au premier tour et Aubry au second. Quant à Aix-Sud, ils ont tout de suite opté pour Aubry. La sage section du centre, en revanche, a suivi les instructions du boss du département Jean-Noël Guérini en choisissant Royal.

A Aix, nul n'est dupe. Sous cette reconfiguration se joue aussi le match de l'année entre les deux ennemis de mars 2008 : à ma gauche, Alexandre Medvedowsky, encarté à Aix-Centre et chef de file de l'opposition municipale ; à ma droite, Michel Pezet, encarté à Aix-Ouest, qui risque l'exclusion (NB : il n'a jamais été exclu) pour s'être présenté face au candidat PS (en l'occurrence Medvedowsky) choisi par les militants lors des municipales.

Au final, quelles que soient les motivations de cette fusion, elles font bouillir les militants des Milles (section Sud). "On ne va pas se laisser faire, prévient François Piluso, secrétaire de section. Chez nous, il n'y a que des militants de base ! Aucun élu !" Difficile à acheter en échange d'une place sur une liste… (NB : il était à la 25e place sur la liste Medvedowsky !)

Même le rendez-vous de la dernière chance organisé le 13 décembre au matin entre les responsables des sections Centre et Sud n'aura rien changé. "Dans ma tête, je suis déjà parti, lâche François Piluso "J'irai au Parti de gauche (NDLR : fondé par Jean-Luc Mélenchon) et je pense que je ne serai pas le seul". Peu importe en effet le combat de coqs qui s'opère entre Pezet et Medvedowsky. Presque pour la forme, il a toutefois envoyé "un courrier à Paris pour deman­der l'annulation de la dissolution".

Idem à la section Ouest. Supposée couvrir le vaste quartier du Jas de Bouffan, soit un territoire qui compte près de 25.000 habitants (sur les 130.000 Aixois), elle en appelle également au jugement de ses pairs parisiens. Fin décembre, la décision visant à départager les Aixois tardait néanmoins à tomber. "Si Ségolène Royal avait gagné, la décision aurait vite été prise", sourit Michel Pezet. Il faut donc encore attendre.

Pendant que Pezet gesticule, une autre figure de la section en revanche garde le silence. Ainsi, le conseiller général du canton, André Guinde, demeure en retrait. Peut-être parce qu'il est à la fois élu dans le secteur Ouest tout en ayant apporté un soutien de taille pour Alexandre Medvedowsky lors des muni­cipales. Malgré des appels répétés, il n'a pas répondu à nos sollicitations. L'art peut-être de ne pas envenimer la situation…

Quant à Alexandre Medvedowsky, il préfère laisser la besogne à son bras droit, Olivier Sana, secrétaire de la section Centre. "On prépare les prochaines muni­cipales, explique-t-il. Nous avons perdu les élections à cause de la dissidence de Michel Pezet. Nous essayons de faire en sorte que ça ne se reproduise pas." Tout est dit ! Après tout, il ne s'agit que de reproduire une pratique déjà bien huilée chez les socialistes aixois. "Dans les années 1980, il y avait huit ou neuf sections à Aix. Or, en 1995, c'est Jean-François Picheral (NDLR : ancien maire d'Aix de 1989 à 2001 et colistier de Pezet en mars 2008) lui-même qui avait souhaité leur fusion", ajoute Olivier Sana.

Et son camarade Piluso de balancer à son tour : "En 2001, on a perdu la mairie. Il faudrait se demander pourquoi…" A croire que l'équipe socialiste en place ait tout à gagner à perdre les prochaines élections… Déjà qu'elle semble jouer son rôle d'opposition municipale avec torpeur, laissant la fougue à d'anciens élus. Le PS aixois est moribond. Une résurrection est-elle encore possible ?

Journaliste : Adèle Monlairjih

Le sommaire du numéro de janvier :

http://www.leravi.org/article.php3?id_article=699 

Le site du Ravi :

http://www.leravi.org

15 novembre 2008

De gauche je suis, mais pas socialiste…

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(Clic sur les images pour agrandir)

Dans Le Canard Enchaîné du 12 novembre 2008

On me questionne sur ce qui se passe au parti socialiste. Plus particulièrement à Aix et dans le département. S'agissant de problèmes internes, étant membre d'un parti, j'ai rarement commenté la vie d'autres formations que la mienne. Les seules fois où j'ai fait connaître mon opinion ont toujours celles qui ont concerné mes participations à des équipes municipales en partenariat avec le parti socialiste.

Lors de la dernière élection municipale, j'ai délibérément choisi de figurer sur la liste de Michel Pezet. La qualité du projet que nous avons bâti ensemble et la valeur de l'équipe présente sur la liste ont renforcé ma conviction qu'il fallait être là et par sur une autre liste, même se revendiquant aussi de gauche. Mais la raison suprême de mon choix était d'abord fondée sur ma loyauté à l'égard de Jean-François Picheral. Je n'ai aucun regret d'avoir mené cette campagne-là. Il vaut mieux perdre dans l'honneur que gagner dans un certain déshonneur.

Durant cette longue période électorale, et ces derniers temps encore, les faits et les actes de certains socialistes m'ont laissé penser et me laissent penser que je ne m'étais pas trompé. J'ai trop entendu, trop vu et trop su de choses que je ne pourrais jamais les dire toutes si je devais les raconter.

Chaque jour, me sont rapportées les dernières avanies sur que ce qui se passe au sein du parti socialiste. Cela ne m'étonne guère de la part de ceux que j'ai cessé de côtoyer. D'autres, pour qui j'ai du respect et que je sens outrés, me prennent à témoin pour venir m'informer des basses pratiques internes à leur parti.

Pour citer un exemple, c'est ainsi que, dès la fin de l'élection municipale, l'appareil fédéral des BdR a procédé à la mise à l'écart de certains esprits libres qui refusaient de se laisser (for)mater. Les "purges" n'ont pas cessé depuis. Il y a une semaine, parmi d'autres sanctions visant à humilier, les plus belles illustrations sont celles de la coupure en deux de la section de la députée européeenne Marie-Arlette Carlotti et du conseiller municipal Christophe Masse, de la dissolution de la section de Maussane et des deux sections aixoises qui auraient commis l'affront de voter, l'une pour la motion de Bertrand Delanoë et l'autre pour la motion de Martine Aubry, donc pas comme on le leur soufflait.

Hier, interrogé par France 3 Méditerranée, Michel Pezet a répété, comme il l'avait déjà fait pendant la campagne municipale, qu'il n'acceptait pas des décisions tombées comme un couperet. Réagissant à ces propos, Eugène Caselli a eu la parole quelque peu hésitante pour oser une pirouette peu crédible. Selon lui, c'est un problème technique et pas politique, et les critiques émanent de "mauvais perdants".

Le matin même, sur France Inter, Vincent Peillon a balayé d'un revers de micro les arguments d'un auditeur aixois qui lui demandait de s'expliquer franchement sur les tripatouillages de la fédération des BdR. Pour le second de Ségolène Royal, tout s'est donc passé démocratiquement. C'est évidemment hypocrite et malhonnête.

Si tout est donc si translucide, comment comprendre alors l'absence d'information et de transparence sur les blogs socialistes aixois, enfin, ceux qui fonctionnent encore un tant soit peu ? Les rares révélations qui filtrent figurent sur des blogs non socialistes ou à travers des commentaires de militants ou de citoyens ecœurés.

Hier, j'ai suivi le début du congrès de Reims en direct sur la chaîne parlementaire. Je continuerai à y jeter un œil ou deux aujourd'hui et demain. Les débats ne m'indiffèrent pas. Mais je veux garder mes distances. Et, après les quelques faits et réflexions que je viens d'émettre sur la vie locale, on comprendra le sens des limites que je m'impose vis-à-vis de ce qui se passe dans les tambouilles des autres.

Alors, voilà, lorsque j'entends du bruit chez certains de mes voisins, je ne vais pas leur demander pourquoi ils se disputent, car j'ai peu d'attirance pour ce qui rabaisse ou discrédite la politique. Sans vouloir offenser des amis sincères, si de gauche je suis, de gauche je reste, mais dans un autre parti !

            

Deux liens intéressants : 

http://le13avecdelanoe.wordpress.com/2008/05/28/marseille-masse-pezet-carlotti-delanoe/

http://www.michelpezet.org/index.php?2008/11/14/165-nullite-de-la-decison-de-dissolution

Nouvel article sur Libémarseille (15 novembre) :

http://www.libemarseille.fr/henry/2008/11/riffifi-dans-le.html

Audio RTL : l'avis de Franz-Olivier Giesbert (15 novembre) : 

http://www.michelpezet.org/index.php?2008/11/15/166-fog-le-ps13-une-republique-bananiere

19 novembre 2008

Contrat annulé : Joissains va se ramasser à l'appel

Contrat_initial_entre_Alain_Joissains_et_Maryse_Joissains

(Clic sur l'image pour agrandir)

Le contrat signé par Alain et Maryse Joissains le 18 avril 2001

Le 18 avril 2001, c'est dans son bureau de maire, que Maryse Joissains avait signé le contrat, dont les bases viennent d'être jugées illégales, qui engageait Alain Joissains comme son collaborateur de cabinet pour exercer les fonctions de conseiller spécial et, quelques mois après, de directeur de cabinet.

Au conseil municipal du 12 novembre, sentant l'affaire délicate, Maryse Joissains a préféré quitter la salle au moment de présenter la délibération l'autorisant à faire appel du jugement du Tribunal administratif. A son retour des couloirs, où elle avait entendu les interventions des élus de l'opposition, le maire s'est permis de déclarer, pas gênée pour un sou : "J'ai été extrêmement déçue, je m'attendais à plus de hauteur dans le débat." Ben voyons !

Comme me l'ont intégralement restitué mes envoyés spéciaux anonymes sur place, c'est plutôt Jean Chorro qui a rabaissé le débat en motivant ainsi son choix : "Par principe, moi, quand je perds un procès, je fais toujours appel."

Pourtant, François-Xavier de Peretti, qui n'a pas manqué de bien étudier le dossier, a parfaitement expliqué que "le jugement était limpide et que l'appel n'allait rien changer".

"Je vais voter en mon âme et conscience", a laissé tomber le premier adjoint, tout aussi péremptoire que les 40 élus de la majorité à qui on n'a jamais donné ni le moindre détail sur les dessous de ce contrat, ni exposé les motifs de l'annulation.

Pour mémoire, entre autres considérations sérieuses, le tribunal a clairement fondé son jugement sur l'impossibilité pour les élus du précédent mandat de se prononcer valablement faute d'information suffisante sur la teneur du contrat.

Et bien, aussi incroyable que cela puisse paraître, par récidive, et sans même avoir pris soin un instant de remédier formellement à la condamnation infligée pour sa faute antérieure, la municipalité vient de s'enferrer (*) et, par la même occasion, d'aggraver son cas en appel… Après l'automne, l'hiver...

(*) s'enferrer : se jeter sur l'épée de son adversaire (Larousse)

Grosse caisse

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Il a fallu trois ans et demi, dont deux imputables aux retards des réponses des avocats défendant la mairie qui ont fait l'objet d'une mise en demeure, pour obtenir un premier jugement. Il faudra peut-être quelques mois de plus pour connaître la décision en appel, un appel qui est pour Maryse Joissains un moyen de faire traîner la procédure. Personnellement, j'ai le temps. Je suis confiant. Je dirais même que plus on en parlera, mieux je me porterai.

Si j'en juge par le large écho médiatique et public qu'a connu le premier jugement, le boulet va peser de plus en plus lourd et plus longtemps. Le soir du conseil municipal, par l'effet d'autres sujets brûlants inscrits au même ordre du jour, le public était plus nombreux que d'habitude. Et ce ne sont ni le brouhaha coutumier, ni les micros qui sifflaient qui ont empêché les personnes présentes de comprendre la portée de l'affaire.

Ce que les Aixois n'ont peut-être pas encore mesuré, c'est que cela va coûter beaucoup d'argent public, même si le maire a demandé aux élus, dans une rédaction aussi poétique que surréaliste, de "donner acte à Alain Joissains de son offre de prendre à sa charge les frais consécutifs à l'appel". Relisez bien chaque mot de la phrase pour apprécier les trésors d'imagination qu'il a fallu déployer pour être si inventif, préventif et entourloupant.

Je croise les doigts qu'il lui en reste les moyens juridiques et pécuniaires pour ne pas se ramasser à l'appel !

Quoi qu'il en soit, il n'y a pas à désespérer, il y a une justice qui fait son travail. Hier, n'est-ce pas un ancien premier ministre qui a été renvoyé en correctionnelle ?

Je remercie les 15 élus de l'opposition d'avoir voté unanimement contre la décision de faire appel. Là, ils ont eu tout bon.

2 mai 2008

La nouvelle gueule de l'emploi

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En chantier depuis 2005, le nouveau code du travail est entré en vigueur ce 1er mai. Le nettoyage de printemps est loin d'être anodin. Les enjeux sont forts. Il n'y a qu'à voir les empoignades sur les retraites, la durée du travail, les licenciements massifs ou encore le pouvoir d'achat.

Et, sur le territoire de la Communauté du Pays d'Aix, la bataille qui continue de faire rage pour ou contre l'ouverture dominicale de Plan de Campagne. Le préfet se permet de prendre des décisions illégales aussitôt désavouées par le tribunal d'instance. Les salariés, dont 80% ont un emploi précaire, sont intimidés – sinon manipulés – par les employeurs.

Les enseignes, qui font d'énormes profits, persistent à ne pas respecter la loi et préfèrent payer des amendes de 50.000€ par jour et par employé. Ils réclament la banalisation du dimanche. Ce qui signifierait la perte des primes pour les volontaires actuels, qui ne le seraient plus, si une loi venait à considérer que le dimanche est un jour de semaine comme un autre.

Pour se faire une opinion sur la portée de la réforme du code du travail, lire l'article de Libération de Sonya Faure paru le 30 avril 2008.

http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/323926.FR.php

9 octobre 2008

Marseille : un conseil municipal aux petits pieds

Gaudinlogo_Marseille

Jean-Claude Gaudin, homme lettré et volubile, est parfois surprenant. Au cours de ce conseil municipal, dans sa bouche, "tramway" devient "tran-oué", "ad hominem" prend du bide en se transformant en "ab dominen", "plus… plus…" est délaissé au profit de l'incorrect méridonalisme "au plus… au plus…", le verbe "mixer" subit un curieux mélange pour ressortir sous la forme "mixter". Et puis, "Empire State Building", prononcé en anglo-marseillais "Empiiire Stète Buuldinngue", semble avoir été de tous temps à deux pas du Vieux-Port…

Quelle dose de pouvoir reste-t-il réellement à Jean-Claude Gaudin ? Pas beaucoup, comme cela est apparu au conseil municipal de lundi. Moins enjoué que d'habitude, le maire de Marseille a offert un visage tiré, celui de quelqu'un qui n'en mène pas large. La retransmission en vidéo de la séance publique sur le site internet de la Ville est on ne peut plus révélatrice. Trop de coups encaissés depuis la municipale de mars ont laissé des traces. A quelques exceptions près, exit la faconde, bonjour la lassitude.

Après trois mois sans réunion des élus municipaux, cette séance longue de 8 heures pour expédier quelque 329 rapports n'aura pas arrangé son moral même si, ici et là, le maire a manifesté quelques sursauts d'humeur. Le conseil faisait penser au jeu du tir à la corde. Gauche et droite ont ferraillé pour marquer leurs territoires politiques. Si Jean-Noël Guérini est désormais présent après de longues années d'absentéisme, c'est Patrick Mennucci qui conduit activement les frondes.

Lors de la discussion sur le budget supplémentaire, l'élu socialiste a soulevé deux points. Il a critiqué les choix de la mairie concernant la somme allouée aux écoles de la ville : "vous avez enlevé 2,3 millions d'euros sur le budget des écoles, remettez-les !" L'adjointe à l'éducation lui a répondu : "Cette somme est liée à des appels d'offres qui ont été reculés à cause de divers soucis techniques.", l'adjoint au budget rappelant, quant à lui, que "6 millions d'euros ont été injectés dans le collège Pierre-Puget." 

Patrick Mennucci a aussi signifié que "la mairie avait bradé son immobilier au privé en vendant des terrains trop peu chers" par rapport à leur valeur réelle. "Il manque 100 millions d'euros dans le budget de la ville de Marseille". Ce qui a provoqué une réplique surréaliste de Jean-Claude Gaudin : "Nous ne sommes pas en faillite !" Sauf que la communauté urbaine souffre d'un déficit d'un milliard d'euros imputable à la Ville !

La suppression d'une nouvelle ligne de tramway, annoncée dans la presse par Eugène Caselli, président socialiste de MPM, "la majorité a enfilé des millions virtuels" […] "je suis comptable de l'argent public", a suscité un choc dans la majorité municipale. Réaction des élus UMP : "c'est Gaudin qui a été élu maire de Marseille", "c'est inacceptable d'être mis devant le fait accompli". La discussion risque de rebondir lors du prochain conseil communautaire du 13 octobre.

Le premier dossier avait donné lieu à consensus pour voter le principe de référendum populaire ouvrant la possibilité qu'une pétition signée par au moins 10.000 habitants soit débattue au sein du conseil municipal. Puis, Patrick Mennucci est remonté au créneau pour refuser qu'il n'y ait qu'un seul membre de l'opposition au sein de la commission qui gère Habitat Marseille Provence. Auparavant, il y a avait 7 membres sont 2 de gauche. Jean-Claude Gaudin a réduit le nombre à 6 pour supprimer 1 poste à la gauche. Peine perdue pour Patrick Mennucci.

A suivi une polémique plutôt nébuleuse sur le contesté projet hôtelier aux Catalans. Jean-Claude Gaudin dit ne pas être au courant de ce projet mais fait voter une délibération sur une modification du plan d'urbanisme du secteur où rien ne sera modifié sur la zone des Catalans. "Nous attendons d'y voir plus clair pour décider", ajoute-t-il, énigmatique. On ne sait plus qui dit la vérité.

Dans la seconde partie du conseil, d'autres échanges contradictoires ont porté sur les crèches, la vidéosurveillance et les subventions. A vrai dire, dans la masse des rapports présentés au conseil, seul celui du choix de Marseille comme Capitale européenne de la culture a mis tout le monde d'accord, chacun essayant quand même de tirer la couverture à soi.

Voir la vidéo de la séance du CM de Marseille du 6 octobre 2008 :

http://sportsat.mairie-marseille.fr/ArchWM/cm20081006.htm 

Mettre le curseur à 0h26mn pour le dossier Habitat Marseille Provence,

à 1h24mn pour le Tramway,

à 2h04mn pour Capitale culturelle,

à 2h54mn pour le Budget,

à 4h20mn pour Hôtel des Catalans

(Attention, il y a une interruption de l'enregistrement entre 5h10mn et 6h15mn)

9 décembre 2008

A gauche, c'est pas ça, mais est-ce mieux à droite ?

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Articles en vente à la boutique de l'Assemblée nationale,

et ce n'est pas une blague !

On a pas mal glosé, raillé, ricané, ironisé sur le pataquès au sein du parti socialiste. A tout prendre, je préfère encore les grosses bagarres où chacun peut exprimer ses désaccords comme il veut. Ça ne mène pas forcément au pouvoir, certes.

A l'opposé, la mainmise de Nicolas Sarkozy sur tout – je n'en ferai pas la liste interminable – vient encore de s'étendre avec la nomination, notez bien, pas l'élection, de Xavier Bertrand à la tête du parti présidentiel. Si les votes au PS ont été fortement critiqués, dans le cas de l'UMP, on en est à pas de vote du tout.

Evidemment, il y a là des stratégies politiques de caporalisation censées se vérifier un peu plus tard. Comme ça commence à lâcher un peu partout, Sarkozy tente de contenir des rebellions de plus en plus nombreuses au sein de son parti et des conflits d'ambitions de moins en moins cachés.

Le recyclage de Patrick Devedjian au gouvernement permet d'étouffer ses prétentions et de lui confier la mission de montrer la longueur de sa langue quand il s'agit de faire la propagande et de flatter les talents du président. Lorsque Xavier Bertrand aura quitté son ministère, son nouveau rôle, doublé de celui de député ayant retrouvé son siège, sera d'encercler à l'Assemblée nationale Jean-François Copé qui se prend pour un futur candidat présidentiel à l'horizon 2017.

Lire la politique au premier degré, c'est ne pas voir venir les coups. Sarkozy est tout sauf idiot. Et, pour ce faire, il n'a que faire des procédés démocratiques de son parti.

Plus localement, les bisbilles entre tenants de l'UMP et du Nouveau centre ne sont pas sans rapport avec ces stratégies ambitieuses de survie. On en reparlera.

17 décembre 2008

Clinique privée du Montaiguet : La bataille continue…

Montaiguet

(Clic sur l'image pour agrandir)

Le tract de l'Association des Amis du Montaiguet

Convaincue du bien-fondé de sa démarche, ne lâchant rien, l'association des Amis du Montaiguet diffuse un nouveau tract pour tenter de s'opposer au parachutage de la polyclinique Rambot sur le Montaiguet.

Selon ses membres, "la réunion publique du 9 décembre à la mairie annexe de Pont de l'Arc n'a permis ni échange véritable, ni information objective du grand public sur l'installation de cet établissement privé au Montaiguet. On voudrait d'ailleurs manifestement nous faire croire que "tout est ficelé". Or, rien n'est fait, rien n'est prêt ! Un registre est consultable en mairie, il est incomplet et il n'est là qu'à titre indicatif, sachez bien que la concertation sérieuse ne commencera qu'en janvier, lors de l'enquête publique. C'est là qu'il faudra agir. (enquête publique du 8 janvier au 13 février)

Soyons vigilants ! Car, ce qui nous menace dans ce projet, c'est notamment : une circulation exponentielle, sur des axes même pas définis, encore moins construits, une fréquentation  humaine incontrôlable, cause d'insécurité, l'équivalent de la moitié de l'Hôpital d'Aix sur nos collines avec ses parkings à ciel ouvert".

Pour accentuer sa bataille, l'association continue à faire signer sa pétition et à faire adhérer de nouveaux membres pour soutenir son combat contre un projet inadapté pour le quartier et destructeur pour l'environnement.

(Pour adhérer et signer la pétition, voir mon article de vendredi)

27 mai 2008

Quoi de neuf sur les antennes relais ?

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(Clic sur l'image pour agrandir)

Photo prise de ma fenêtre hier à 23h00

Ciel embrasé d'éclairs au-dessus des antennes relais voisines (à gauche)

Ailleurs, ça bouge, mais à Aix, rien ! Je l'ai assez raconté. Selon nous, la charte sur la téléphonie mobile présentée par Maryse Joissains lors du dernier conseil municipal de décembre ne répondait pas au principe de précaution tel que l'on appliqué de nombreux pays et beaucoup de villes en France. Nous l'avions dit et le maire l'avait retirée de l'ordre du jour. Six nouveaux mois sont passés et toujours rien à l'horizon, à part d'énormes antennes sur les toits aixois.

Le plus récent exemple, proche de chez nous, d'une commune qui a compris qu'on ne pouvait pas en rester là, est Vitrolles. Grâce à la pression des médecins de l'Association Santé Environnement Provence (Asep), qui ont mis en avant les risques sanitaires, la Ville a décidé de se ranger derrière le principe de précaution et à revoir intégralement les règles d'implantation des antennes. Et même aller plus loin : à en délocaliser, si besoin est, certaines situées à proximité d'endroits sensibles (écoles, crèches, lieux hospitaliers…). Un groupe de travail, composé d'élus et de professionnels de santé, vient d'être créé. Il s'est fixé, comme mission finale, d'élaborer une charte avec les opérateurs pour faire baisser les puissances des émissions.

A Marseille, les choses évoluent aussi beaucoup. Le Collectif antennes relais (Carm) poursuit ses alertes. Il a présenté le résultat de deux ans de mesures des rayonnements électromagnétiques émis par les 900 antennes relais marseillaises de téléphonie mobile. Des valeurs importantes autour d'hôpitaux et d'écoles ont été constatées.

La mairie a indiqué qu'elle ferait le point sur ses chiffres début juillet. Pour les militants du collectif, le seuil maximum d'exposition aux rayonnements est trop élevé, ce qui provoquerait, par exemple, des maux de tête ou des troubles du sommeil chez les riverains. Ils préconisent de le diviser par presque 100 pour arriver à celui adopté dans plusieurs pays européens : 0,6 V/m. Sur la base de ces vérifications de terrain, ils appellent à une révision de la charte signée par la mairie en 2003 avec les opérateurs.

A Aix, les premières alertes avaient été données dès le mois d'octobre 2006 par des collectifs de riverains de plusieurs quartiers. Des réunions ont lieu mais elles ont abouti à un échec par fin de non recevoir. La mairie n'a absolument pas pris en compte leurs demandes, ni écouté les propositions de l'opposition. Pourtant, il n'est pas difficile de s'inspirer des documents déjà validés et appliqués par certaines communes.

Tous les articles sur les antennes relais sont à la rubrique "ENCAGNANE",

colonne de droite du blog.

12 novembre 2008

Le contrat Joissains annulé, en sauve-qui-peut au CM

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Le conseil municipal en séance publique se déroule ce mercredi 12 novembre à 18h à l'Hôtel de Ville. Il y a quelque 70 rapports inscrits à l'ordre du jour. Le rapport sur l'appel du jugement d'annulation du contrat du directeur de cabinet par le Tribunal administratif porte le n° 16 bis.

Tous ceux qui pourront se rendre à la salle des Etats de Provence risquent fort d'assister à un moment tragi-comique. La teneur de la délibération a de quoi faire rire. D'abord, ce n'est pas Maryse Joissains qui présentera le dossier, alors qu'elle a elle-même signé le contrat annulé, mais son premier adjoint, Jean Chorro, désigné pour aller au front.

Ensuite, les seuls arguments avancés par la mairie pour justifier cet appel ont déjà été nettement rejetés par le Tribunal. Est-ce pour prolonger encore la procédure et jouer la montre ?

Mais, il y a encore plus drôle. La dernière phrase du rapport dit textuellement ceci : "Donner acte à M. Alain Joissains de son offre de prendre à sa charge les frais consécutifs à cet appel." Comment comprendre cette phrase ? Acte de générosité ? Tentative désespérée pour désamorcer les critiques du gaspillage de l'argent public ? Demi-aveu ?

En tout cas, je veux juste dire qu'en première instance la Ville avait demandé de me faire condamner à 4.000€ pour payer le cabinet de trois grands avocats... s'ils avaient gagné. N'ayant pas moi-même eu recours à un avocat, je n'avais réclamé que 100€ pour rembourser une somme sortie de ma propre poche (alors que j'étais conseiller municipal) représentant mes dépenses en coups de fil, encre d'imprimante, papiers à lettre, photocopies et frais d'affranchissements recommandés.

Enfin, il faut savoir que le jugement du 28 octobre s'est contenté d'aller à l'essentiel pour établir ses conclusions d'annulation. Le Tribunal aura sans doute voulu épargner un peu de ridicule aux avocats et à la Ville en ne mentionnant pas certaines cocasseries contenues dans leurs réponses – bêtises, mensonges, allégations, jugements et amalgames concernant ma personne et mes activités – présentées comme arguments de défense.

Si la majorité vote l'appel, j'utiliserai ma réserve de grosses cartouches non encore exploitées. Et... elles ne contiennent pas de l'encre celles-là.

20 novembre 2008

Z'auriez pas un euro par hasard, siouplaît ?

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Ce ne sont que quelques chiffres mais il n'y a pas de quoi s'affoler. On peut même dire que tout va bien… se casser la gueule. Au fait, autant le savoir, les maux de dette ne seront bientôt plus remboursés du tout.

Ÿ 3.000 milliards d'euros : Montant des capitaux injectés par les Etats "riches" pour le sauvetage des banques

Ÿ 1.700 milliards d'euros : Montant du plan européen de sauvetage des banques

Ÿ 30 milliards d'euros : Minimum du financement annuel nécessaire pour assurer la sécurité alimentaire de l'humanité

Ÿ 20 milliards d'euros : Primes des employés du secteur financier britannique en 2008

Ÿ 600 millions d'euros : Perte subie par des "traders" de la Caisse d'épargne

Ÿ 53,5 millions de dollars : Gains du Pdg de Goldman Sachs en 2007

Ÿ 310 Smic : Gains des patrons du CAC40 en 2008

Ÿ 4,7 millions d'euros : Indemnités de départ pour "remercier" le Pdg du groupe Carrefour 

Ÿ 51% : Augmentation des 2.500 salaires les plus élevés en France entre 1988 et 2006

Ÿ 0,14% : Croissance du 3e trimestre en France, ce ne serait pas la récession…

Ÿ 1.250 milliards d'euros : Dette publique de la France début 2008, soit 65% du PIB

Ÿ 52 milliards d'euros : Déficit de l'Etat français prévu pour 2009

Ÿ 49 milliards d'euros : Déficit du commerce extérieur français prévu pour 2009

Ÿ 923 millions de personnes affamées en 2008, soit 75 millions de plus par an

Ÿ 7,1 millions de pauvres en France, gagnant moins de 817 euros par mois

Ÿ 1,4 million de personnes secourues en 2007 par le Secours catholique

Ÿ 7 ans : Différentiel d'espérance de vie entre cadres et ouvriers à 35 ans

Si vous pouviez compléter la liste… il faut que j'aille chercher une poche de glace…

20 février 2009

Lutte de pouvoir et calculs politiques, disais-je aussi…

logo_france_bleu_provenceRelisant l'édito de Jean-Laurent Bernard diffusé le 17 février sur France Bleu Provence, coïncidence ou pas, je trouve son analyse très proche de celle que je faisais ici même quatre jours plus tôt.

http://castronovo.canalblog.com/archives/2009/02/13/12510055.html

Bonjour,

Le spectaculaire rapprochement de Jean-Claude Gaudin et de Jean-Noel Guérini restera l'une des bonnes surprises de l'hiver. Le maire UMP de Marseille et le président socialiste du conseil général ont eu l'un et l'autre beaucoup de mal à se remettre de la campagne électorale des municipales. Le premier a gardé sa mairie mais perdu la communauté urbaine et le second a fait l'inverse.

Ils n’en sont pas encore au point de se pacser, mais quand même, les griffes sont rentrées et de concession en concession, pardon, de recherche de l'intérêt public en saine gestion, les dossiers se débloquent petit à petit. Jean-Claude Gaudin joue sans doute son dernier mandat et la perte de la communauté urbaine lui retire beaucoup de pouvoirs sur les gros dossiers. Ainsi que bien des soucis puisque la métropole est fauchée. Jean-Noël Guérini rêve toujours de la mairie de Marseille et, comme il se rase soigneusement chaque matin, il a tout le temps d'y penser. Le conseil général n'est pas une banque multimilliardaire, mais quand même, cela permet de financer des ambitions et de s'assurer bien des amitiés qui seront nécessaires le moment venu.

Cette entente cordiale entre les deux barons est balayée par une autre déclaration d'amour, celle de Maryse Joissains à Marseille. La députée-maire d'Aix prend des accents lyriques pour écrire à propos du tracé de la LGV : il serait impensable de marginaliser la ville de Marseille, il faut laisser à Marseille la place et le rôle historique de leadership, il faut asseoir Marseille dans sa position de leader économique de la région, etc., etc.

Jean-Claude Gaudin a dû se noyer dans son café matinal en découvrant la prose de la Dame d'Aix comme il la surnomme. Maryse Joissains est prête à tout pour détourner la LGV d'un passage au pied de la Sainte Victoire. Y compris en embrassant son meilleur ennemi qu'elle suspecte de reluquer d'un peu trop près la richesse aixoise. Gaudin, Guérini, Joissains, le mariage à trois est interdit par la loi, mais en politique tout est possible.

Bonne journée.

25 novembre 2008

Votes PS : On en parle aussi sur Rue89 Marseille

logo_Rue89Mon article de lundi suscite le débat. Je vous recommande de lire l'article mis en ligne ce matin par le site Rue89 qui confirme mes propos et publie les réactions de plusieurs responsables du parti socialiste départemental.

Par ailleurs, de nombreux sites reprennent le contenu de mon article ou y font allusion. Il est intéressant de cliquer sur les commentaires en bas de mon article et les liens qui y sont postés. Enfin, il n'est pas inutile de relire ce que rapportait La Provence au sujet des conditions de vote (absence d'isoloir notamment), niées aujourd'hui par les mêmes responsables socialistes.

Rue89 Marseille (25 novembre) :

http://www.rue89.com/marseille/2008/11/25/motions-ps-le-scrutateur-qui-a-vu-voter-une-equipe-de-foot

La Provence (21 novembre) :

http://www.laprovence.com/articles/2008/11/21/634328-France.php

PS (sans jeu de mot) : Je n'ai jamais été membre du parti socialiste, je suis adhérent et ancien élu du parti radical de gauche.

10 janvier 2009

Les tics, les tocs et les trucs de Sarkozy

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(Clic sur l'image pour agrandir)

Dessin de Cabu dans le Canard Enchaîné

Quelle bibliothèque !

Si Sarkozy gesticule, c'est qu'il communique. S'il communique, c'est qu'il lance des feux. Et s'il lance des feux qui ne marchent pas, il envoie aussitôt des contre-feux. Sa communication, faut la saisir, c'est toute une stratégie. Mais ça ne fait pas forcément une politique… Voyez plutôt cet excellent article paru sur le site Cpolitic. Un véritable exercice de démystification des mécanismes de gouvernance de notre trop cher président.

http://www.cpolitic.com/cblog/2009/01/09/feux-et-contre-feux-ces-pompiers-communicants-qui-nous-gouvernent/ 

Dans la même veine, cette semaine aussi, le Canard Enchaîné entreprend de nous rafraîchir un peu plus la mémoire sur la culture de l'amnésie à la Sarkozy, un truc dont il raffole. Un régal… 

(Clic sur l'image pour agrandir)

Dans Le Canard Enchaîné du 7 janvier 2009

canard_amnesie

Et, pour compléter, deux sites à la tronçonneuse

que je recommande vivement (pour adultes consentants) :

http://sarkostique.over-blog.com/

http://sarkozynews.canalblog.com/

11 mars 2009

Et si on essayait de voir comment va notre monde ?

Si le monde était un village de 100 personnes… Vous êtes peut-être déjà tombé sur cette présentation synthétisée de l'état du monde. L'origine de ce message est attribuée aux travaux de l'environnementaliste Donella Meadows de l'Université de Dartmouth, New Hampshire, auteur de "State of the Village Report". Et pour poursuivre dans le genre curiosité, voyez aussi le plus grand compteur du monde…

SI LE MONDE ETAIT UN VILLAGE

population_monde

Aujourd’hui, plus de 6 millards de gens vivent dans le monde. Si on pouvait réduire la population du monde en un village de 100 personnes tout en maintenant les proportions de tous les peuples existants sur la terre, ce village serait ainsi composé :

Ÿ 59 Asiatiques (dont 20 Chinois et 17 Indiens)

Ÿ 14 Américains (6 au Nord, 8 au Centre et au Sud)

Ÿ 14 Africains

Ÿ 13 Européens (en fait 12, car 1 personne serait du Pacifique-Sud)

Ÿ 50 femmes et 50 hommes

Ÿ 30 enfants et 70 adultes

Ÿ 30 blancs et 70 non blancs

Ÿ 89 hétérosexuels et 11 homosexuels

Ÿ 33 chrétiens

Ÿ 21 musulmans

Ÿ 15 hindous

Ÿ 6 bouddhistes

Ÿ 5 animistes

Ÿ 6 autres religions

Ÿ 14 sans religion ou athées

Ÿ 15 parleraient le chinois, le mandarin

Ÿ 7 l’anglais

Ÿ 6 l’hindi

Ÿ 6 l’espagnol

Ÿ 5 le russe

Ÿ 4 l’arabe

Ÿ 3 le bengali

Ÿ 3 le portugais

Ÿ Les autres parleraient indonésien, japonais, allemand, français et quelques autres langues.

Ÿ 20 souffriraient de malnutrition

Ÿ 1 serait en train de mourir de faim

Ÿ 15 seraient suralimentés (voire obèses)

Ÿ 6 personnes possèderaient 59% de la richesse totale et tous les 6 seraient originaires des USA.

Ÿ 74 personnes possèderaient 39% de la richesse totale et 20 personnes se partageraient les 2% restant.

Ÿ 20 personnes consommeraient les 80% des énergies du village et 80 personnes se partageraient les 20% restant.

Ÿ 20 n’auraient pas d’eau potable

Ÿ 56 auraient accès à des installations sanitaires

Ÿ 15 adultes seraient analphabètes

Ÿ 1 aurait un diplôme universitaire

Ÿ 7 posséderaient un ordinateur En une année, une personne du village mourra mais deux enfants naîtront, ainsi à la fin de l’année le village comptera 101 personnes.

LE PLUS GRAND COMPTEUR DU MONDE

worldometers

               

Epoustouflant ! Voir tant de chiffres défiler à toute vitesse donne le tournis. Faut-il comprendre que notre compte est bon ? 

Un petit clic pour un grand choc :

http://www.worldometers.info/fr/

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(Clic sur l'image pour agrandir)

Les montres molles de Salvador Dali

23 décembre 2008

Enfin, la carte magique pour les familles nombreuses !

familles_nombreuses

                  

Avez-vous vu la publicité du secrétariat d'Etat chargé de la famille sur les mesures censées favoriser le  pouvoir d'achat grâce à la carte familles nombreuses ? Le message est d'importance puisque qu'il a fallu une pleine page de journal pour contenir les noms et les logos des 60 marques (passés à 65 sur le site internet) qui ont "consenti" par convention avec l'Etat de proposer des offres préférentielles. Très parlant sur l'idéologie économique, familiale, sociale et éducative prônée par ce gouvernement.

On peut s'en douter, car faut pas pousser quand même, ces promos ne s'adressent en aucun cas à la famille régnante de Nicolas Sarkozy : dans la liste à la Prévert (pardon Jacques !), pas de Rolex, pas de Chanel, pas de Fouquet's… Non, pour les familles qui vivent la crise, hors la Sncf, que des marques tout-venant. Belle opération de communication commerciale cependant. Car pour pouvoir cumuler toutes les remises, faudrait déjà avoir les moyens !

Vous n'avez pas de boulot, c'est simple, passez des petites annonces. Vous avez faim, allez dans les grandes surfaces, les fast-foods ou, plus bourratif, commandez quelques pizzas. Vous voulez vous vêtir de la tête aux pieds, achetez donc par correspondance. Vous n'avez pas d'argent pour changer de voiture pour bénéficier des primes bonus, louez votre véhicule. Vous n'avez pas de domicile, les campings et les hôtels vous attendent déjà.

Vous avez des problèmes de santé, prenez une assurance ou une complémentaire. Vos équipements vieillots tombent en ruine ou en panne, n'hésitez pas à faire appel à un arnaqueur qui gonfle les factures. Au cas vous sentiriez mauvais, vous pouvez même vous parfumer. Et puis, si vous avez du temps libre et que vous voulez oublier votre misère, abonnez-vous à quelques journaux. Si le haut-le-cœur vous en dit, vous pouvez même vous cultiver en fréquentant des parcs d'attraction (pas la moindre trace de librairie ou de bibliothèque et on se demande si le logo des musées nationaux sur la page de pub n'est pas une coquille ou un alibi...).

Il y a même le crapuleux : la publicité pour les boîtes à fric de soutien scolaire (pas moins de huit enseignes !), une provocation de plus contre l'Education nationale et une vraie ruine pour les familles modestes.

Petit détail "oublié" du généreux plan pouvoir d'achat : le secrétariat d'Etat a eu le bon goût de ne pas promouvoir les habituels escrocs des organismes de crédit. Alors, si vous êtes chômeur, rmiste, rsaiste, smicard, sans allocations, sans abri, il ne vous reste plus qu'à voler des tentes Quechua... Toutefois, si cette option perturbe votre digne conscience, il n'y a plus qu'à tester l'autre solution, certes moins civilisée mais sans doute plus efficace : l'insurrection !

Ne croyez pas que j'exagère. Allez vérifier sur le site du gouvernement.

http://www.travail-solidarite.gouv.fr/espaces/famille/grands-dossiers/carte-familles-nombreuses/liste-partenaires.html

16 mars 2009

Aix : Où est passé l'argent public de la pépinière ?

Un autre scandale à Aix

Liquidation de la pépinière d'entreprises "Espace agir ensemble",

cambriolage, disparition d'argent public…

Il y a quelques jours, dans un commentaire, un lecteur s'étonnait du silence actuel qui entoure une affaire qui avait pourtant fait grand bruit il y a un peu plus d'un an. Il a raison. Car il y a manifestement un scandale. Voici ce qu'il m'a envoyé depuis. Et c'est bien volontiers que je relaie ses questions. 

Les informations que je possède sont connues de beaucoup de monde dans Aix. La presse en avait parlé à l'époque, mais les articles, comme toujours, ne sont pas suivis d'enquêtes plus poussées… Pourtant France 3 avait dépêché une équipe, "La Provence" et "La Marseillaise" ont parlé alors de l'événement.

Il s'agit d'une association dont M. Salord était président fondateur, et qu'il a ensuite laissé diriger par des ami(e)s, une "pépinière d'entreprises", l'EAE ("Espace agir ensemble - Pôle de l'initiative") dont les dirigeants ont fait l'objet d'une enquête de la Brigade financière du SRPJ de Marseille, suite à une liquidation brutalement survenue en octobre 2007.

L'association, qui a longtemps servi les intérêts de la majorité actuelle, en organisant des événements médiatisés, a fait l'objet, dans les dernières années du premier mandat de Mme Joissains, de nombreux audits successifs de la part de la CPA, principal subventionneur, avec le Conseil régional et le Conseil général.

A la suite de ces audits, la CPA a décidé de ne plus subventionner ladite association. Celle-ci accuse aujourd'hui un passif de plus de 320.000 euros. La CPA, réclamant le remboursement d'une part importante des subventions, possède donc la preuve ou un début de preuve que ces subventions ont été utilisées à d'autres fins que celles pour lesquelles elles ont été versées.

S'ensuivent : la liquidation brutale de l'association, et les entreprises "hébergées" et "accompagnées" laissées pour compte, sans compter le personnel de l'association licencié et oublié…

L'enquête de la Brigade financière est en voie de se terminer (si ce n'est déjà fait) autour des conditions de la dette colossale de cette association, pourtant soutenue initialement par la CPA, et donc par M. Salord, qui avait une double casquette : Président fondateur de l'association et élu à la CPA chargé de rapporter les décisions, de faire accorder les subventions qui lui étaient allouées, etc.

Pourtant, le silence est grand autour de cette affaire incroyable. Personne n'en parle. Alors que pour quelques dizaines de milliers d'euros, le Conseil régional est montré du doigt, dans une affaire semblable, ici, tout le monde fait le canard.

D'où ma question : pourquoi personne n'en parle ? Et surtout où est passé l'argent ? Pour quelles raisons la CPA a-t-elle demandé le remboursement d'une partie des subventions ? Quels éléments lui ont permis de décider, in fine, de ne pas verser le reliquat de la dernière subvention ? Autant de questions qui demeurent… sans réponses… publiques !

La Provence a publié deux articles, le 24 octobre et le 9 novembre 2007.

(Journaliste : Paul-Henry Fleur)

EAE_galice_24

(Clic sur l'image pour agrandir)

Début de l'article du 24 octobre 2007 reproduit en entier ci-dessous

Offrir à des personnes qui créent leur entreprise un local, un branchement pour l'ordinateur, un secrétariat, une aide juridique ou encore les services d'un comptable, le tout pour un loyer modeste : voilà la vocation d'une pépinière d'entreprises. Elle apporte son aide à ceux qu'elle héberge jusqu'à ces derniers puissent voler de leurs propres ailes. Généralement, les pépinières sont gérées par une association subventionnée pour sa tâche par telle ou telle collectivité publique.

C'est en tous points le cas de l'"Espace agir ensemble" (EAE). Route de Galice, à Aix, la pépinière héberge cinq bâtiments – ainsi que deux associations – et bénéficie, pour cette mission, de subventions de la Communauté d'agglomération du pays d'Aix. Si ce n'est que depuis quelques semaines, il règne au sein de ce bâtiment une curieuse ambiance.

"Un soir, cet été, explique l'un des chefs d'entreprises hébergés, on a vu arriver un fax signalant des problèmes de non-paiement du loyer par l'association. On a pensé que c'était dû à des difficultés administratives passagères et on n'y a plus pensé".

Le 28 septembre, on commence à entendre dans le bâtiment d'inquiétants bruits de couloirs. "Et début octobre, on a vu arriver un huissier, qui nous a dit : Vous êtes encore là ?"

Cette fois, c'est l'affolement. "La directrice nous a conseillé d'écrire un courrier commun à Maryse Joissains, en sa qualité de président de la CPA, car ces difficultés étaient, selon elle (la directrice), dues à des subventions non encore payées par la CPA."

Les hébergés s'exécutent. Mais dans le même temps, ils vont à la pêche aux informations. Et ils découvrent qu'en juillet une ordonnance du tribunal a prononcé la résolution du bail qui lie la pépinière à la société propriétaire  du bâtiment, au motif que la pépinière n'avait pas payé ses loyers depuis janvier 2006 ! En outre, la pépinière – avec donc ceux qu'elle héberge – doit avoir vidé les lieux avant le 1er octobre.

Depuis, chaque jour, les chefs de ces jeunes entreprises travaillent au milieu des cartons et des étagères démontées. Ils ont la hantise de se retrouver à la rue, de perdre leurs clients, peut-être définitivement. Beaucoup n'ont pas encore les reins assez solides pour envisager de s'installer seuls, de payer un loyer et de s'offrir tout ce qui est nécessaire à la pérennisation d'une entreprise.

Se retourner vers la directrice de la pépinière ? Pas question : "Elle ne nous a jamais rien dit ! Elle a même fait venir certains d'entre nous alors que la pépinière était déjà en difficultés financières et ne payait déjà plus le loyer". Vers la présidente de l'association ? "Elle n'est là que depuis la mi-juin. Tout ce qu'elle nous dit, c'est qu'elle n'est au courant de rien…" Pour l'instant, seul un haut fonctionnaire de la CPA, qui leur a soumis des possibilités de relogement, maintient l'espoir…

L'analyse de la CPA : "Où est passé l'argent ?"

La Communauté du pays d'Aix égrène le montant des subventions versées tous les ans. Et demande à l'association de s'expliquer.

"Nous avons appris au premier semestre 2007 que l'association ne payait pas le loyer depuis janvier 2006." A la CPA, principal contributeur de la pépinière, on est tombé de haut.

La CPA a-t-elle précipité la chute de l'association en ne lui donnant pas les moyens de fonctionner ? Apparemment pas : "Avant 2004, alors que l'association, au Bois de l'Aune, ne payait pas de loyer, nous lui avons verse 38.500€ en 2002, 38.100€ en 2003 et 45.000€en 2004. Quand elle a dû quitter ces locaux pour s'installer au Galice, nous l'avons aidée : nous avons voté une subvention exceptionnelle de 55.000€ pour son aménagement. Puis 120.000€ en 2005, 90.000€ en 2006 et nous avions voté 100.000€ pour 2007 ; 70% de la somme ont déjà été versés. Sachant que le loyer et les charges se montaient à 38.000€, on voit que l'aide de la CPA est encore plus importante qu'avant. En outre, l'association a reçu des subventions du Conseil général et du Conseil régional".

La CPA a décidé de ne pas allouer les 30% restants. "Nous avons demandé à la directrice des explications sur l'utilisation des fonds. Si nous estimons qu'ils n'ont pas été utilisés conformément à la convention que nous avons signée avec elle, nous demanderons qu'ils nous soient reversés. C'est de l'argent public, il ne peut pas être utilisé n'importe comment."

Si la CPA ne se prononce pas sur le fond, elle laisse entendre que six salariés pour une pépinière qui accueille cinq petites entreprises, c'était peut-être beaucoup… Et qu'en est-il des locaux moins chers qui auraient été promis par la CPA ? "L'association est libre de sa gestion ! Nous l'aidons, mais c'est quand même à elle de trouver ses locaux. Pour l'heure, notre préoccupation est le relogement des entreprises et le sort des salariés de la structure."

Le témoignage de Michèle Haitaïan : "La CPA nous a lâchés"

"Selon la directrice, la CPA a fait déménager la pépinière dans un lieu à loyer élevé, sans l'aider.

"De 2001 à 2004, notre association était située au Bois-de-­l'Aune ; nous n'avons connu aucun problème financier. Nous recevions une subvention de 45.000€ et nous n'avions pas de loyer à payer." Pour Michèle Haitaïan, la directrice de la pépinière "Espace agir ensemble", les ennuis ont commencé lorsque la CPA lui a "proposé de déménager" dans ses actuels locaux, route de Galice.

"Le loyer était de 38.000€ par an ; une subvention d'aménagement de 52.000€ nous a été attribuée." D'où une situation financière moins confortable. En 2005, la CPA verse à l'association une subvention de près de 120.000€ ; tout va bien. Mais l'année suivante, la subvention tombe – tout est relatif, tout de même – à 90.000€. Comme, dans le même temps, il faut payer les salaires dès permanents, voilà "Espace agir ensemble" aux prises avec des difficultés sans nom. D'autant que les pénalités bancaires creusent encore plus le déficit, qui atteint aujourd'hui quelque 60.000€.

Mais alors, pourquoi ne pas avoir anticipé, en cherchant à retrouver un bâtiment sans loyer ou avec un loyer faible ? "C'est ce que nous voulions, répond Michèle Haitaïan. La CPA m'avait promis des locaux dans le bâtiment "Les Étoiles", à la ZAC. Ça ne s'est pas fait. Elle m'avait promis des locaux près du Pasino, ça ne s'est pas fait non plus. Je n'ai pas parlé de tout cela aux hébergés car c'étaient des questions qui concernaient l'association ; en outre, je croyais en la parole de la CPA".

Signalant qu'elle ne s'est "pas payée depuis trois mois", la directrice conclut : "Ce n'est pas de ma faute si la CPA n'a pas tenu ses promesses".

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(Clic sur l'image pour agrandir)

Début de l'article du 9 novembre 2007 reproduit en entier ci-dessous

Voici une quinzaine de jours, un dossier a été consacré à la pépinière d'entreprises "Espace agir ensemble", sise route de Galice. Cette structure hébergeait cinq jeunes entreprises et deux associations mais… ne payait pas le loyer qu'elle devait au propriétaire de l'immeuble. Ce dernier avait fini par demander, et obtenir, que soit prononcée par le tribunal l'expulsion de la pépinière. Et, par voie de conséquence, celle des entreprises.

Or, dans la nuit de mercredi à jeudi, les locaux de la pépinière ont été visités… "J'étais parti vers 19h30 avec un collègue, raconte l'un des deux derniers chefs d'entreprises hébergées à rester dans les lieux. Et aujourd'hui, en arrivant vers 11h40, j'ai vu que les portes de certains bureaux étaient ouvertes. Par terre, il y avait des plaquettes, des prospectus ; la photocopieuse avait été balancée contre le mur. Je trouvais ça de plus en plus bizarre : je suis entré dans le bureau de la chef de projets : tout était ouvert, les prises et les fils avaient été arrachés, l'ordinateur mentionnait : "Pas de réseau". J'ai commencé à avoir peur : je me suis dit que peut-être les intrus étaient encore là… En même temps, j'ai vu que la porte du bureau de la directrice avait aussi été fracturée. J'ai alors appelé la police et la CPA", cette dernière étant le principal contributeur de la pépinière.

On pourra trouver ce cambriolage triplement curieux. D'abord, parce que n'ont été volés ni ordinateurs, ni objets de valeur, ni argent. Ensuite, parce qu'il se produit quelques jours après la liquidation de la pépinière – du fait d'un déficit de quelque 60.000€ – prononcée d'office par le tribunal le 30 octobre car, selon les juges, "tout redressement apparaît manifestement impossible".

Enfin, ­parce que voyant ce déficit, la CPA avait demandé à la directrice des explications sur l'utilisation des sommes versées à la pépinière. La CPA avait laissé dix jours à la directrice pour qu'elle s'explique. Le délai est passé. Sans la moindre réponse.

Que peut-il se passer maintenant ?

Les chefs d'entreprises attendent leur relogement. La pépinière peut être obligée de reverser l'argent. Cambriolage ou pas, les problèmes actuels restent pendants. Ils concernent d'abord les cinq chefs d'entreprises hébergés dans la pépinière. Trois d'entre eux ont rapatrié temporairement leurs bureaux chez eux, les deux autres sont restés dans les locaux de la pépinière, au milieu des cartons et des étagères démontées. Tous attendent un relogement qui, selon la CPA, devrait se faire dans un délai assez bref, et sur la commune d'Aix, ce que souhaitaient tous les cinq.

Quant à la pépinière, son avenir est beaucoup plus sombre. D'abord, comme expliqué ci-dessus, elle a été mise en liquidation par le tribunal de grande instance d'Aix. Ensuite, la CPA n,'ayant pas reçu d'explications relatives à l'utilisation des subventions qu'elle avait versées à la pépinière, elle a annoncé qu'elle ne lui donnerait pas le solde de la subvention de 2007, soit 30.000€.

Dans un deuxième temps, la CPA pourrait demander le reversement de subventions passées. Cela se ferait sous la forme d'un "ordre de reversement", envoyé au Trésor public, lequel le notifierait à l'association. Toujours dans cette hypothèse, c'est le liquidateur judiciaire qui recevrait ce document. Avec deux cas : s'il y a de l'argent en caisse, il paie, s'il n'y en a pas, la créance de la CPA passe en profits et pertes. Mais en ce cas, il faudra s'attendre à des poursuites pénales…

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