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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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29 juillet 2019

Les médailles en chocolat ou en carton de Maryse Joissains

La propagande orchestrée par la mairie fonctionne à plein régime. On peut même parler d'un savoir-faire éprouvé. Une page du magazine de la ville de juillet en fournit un condensé sur les supposés mérites de la politique menée par Maryse Joissains. Bravo, félicitations, a-t-on envie de dire. Mais, regardons de plus près ce qu'il en est vraiment de ces lauriers...

médailles en chocolat 2
Page 35 du Mag de la ville de juillet

La propagande de la mairie fonctionne à plein. Dans le magazine de la ville de juillet, une page est dédiée à diverses données censées éclairer les (é)lecteurs sur des résultats de la gestion de Maryse Joissains. La moitié d'entre eux sont des faits non imputables à l'action de la municipalité : ville de Paul Cezanne, nombres de monuments historiques, de jounées d'ensoleillement, de fontaines, distances entre Aix et la mer et de Paris par TGV.
L'amalgame est fait avec des attributions de récompenses dont le but est de glorifier une supposée bonne conduite dans plusieurs domaines. Or, ces médailles, en chocolat, en carton, en papier ou en plastique, c'est comme on voudra, n'ont rien de vraiment objectif, comme je l'avais expliqué début 2018, et comme les a analysées La Provence. Les organismes qui se prêtent à ce petit jeu ne sont pas officiels et ne relèvent pas d'institutions publiques certifiées.
C'est un peu comme quand la publicité vante le numéro un des saucissons ou la voiture de l'année. Ce sont des officines privées et des organismes ayant un intérêt concurrentiel à mettre leurs marchandises en avant. Des attrape-gogos, en quelque sorte.
La municipalité d'Aix est friande de ces manipulations. Rappelez-vous l'affichage massif sur la miraculeuse médaille d'or sortie de nulle part pour la gestion municipale et celui prétendant que les impôts locaux n'ont pas augmenté. J'ai apporté la démonstration que, a contrario, les tarifs des services publics locaux ont connu des hausses régulières annuelles, ce qui permet de piocher subrepticement dans les poches des Aixois des sommes qui compensent la non augmentation de la fiscalité directe.
Maintenant, à chacun de se faire sa propre idée… 
LE BLOG REPRENDRA EN SEPTEMBRE

A lire ou à relire

CM 42 9 

"Maryse Joissains vante sa bonne gestion mais la médaille est en chocolat" : http://castronovo.canalblog.com/archives/2018/02/20/36158370.html

"Fiscalité : Maryse Joissains matraque encore sur les impôts indirects !" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2018/03/19/36241243.html
"Impôts locaux : La propagande mensongère de Maryse Joissains continue !"
:
http://castronovo.canalblog.com/archives/2018/10/03/36753699.html
"Des choix budgétaires 2019 qui pénalisent encore les Aixois !"
:
http://castronovo.canalblog.com/archives/2018/12/20/36857652.html

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24 juin 2019

L'absentéisme des élus aux réunions est une honte pour la démocratie !

Il y en a assez de ces impostures à répétition ! Aujourd'hui, je veux dénoncer une fois de plus l'absentéisme des élus qui se fichent des obligations qui font partie de leur fonction et par là même des électeurs qui leur ont manifesté leur confiance. Illustrations...

CT 23 13
(Clic sur l'image pour agrandir)
Photo prise au conseil de territoire du 13 juin 2019
Voyez le nombre de places inoccupées
46 élus présents sur 90 !

En se présentant aux élections, ils promettent de s'engager totalement au service de la population. Mensonges ! Une fois ceints de leurs écharpes, ils se battent pour être candidats à tous les postes de gouvernance et pour siéger à un maximum de commissions. Dans les faits, on s'aperçoit qu'ils manquent d'assiduité. Et des maires du pays d'Aix, je serai charitable en ne les nommant pas, ne sont franchement pas de vrais modèles à suivre.
Je peux témoigner, moi qui ne rate jamais une réunion et qui suis présent du début à la fin des séances, que certains ne viennent plus ou jamais. Certes, ils donnent parfois un pouvoir mais certains s'en fichent et sont portés absents sans excuses.
Le plus récent exemple est celui du conseil de territoire du 13 juin (photo) où la présidente a été obligée de demander à plusieurs reprises si le quorum était atteint pour pouvoir délibérer valablement. Cela s'était déjà produit en mai. Même chose pour le conseil municipal, il n'est pas rare d'observer des chaises vides. Une honte.
J'en donne une autre illustration avec l'absence d'élus dans les conseils d'école, de collège ou de lycée. Ils ont pourtant été désignés pour représenter la mairie.
Autres cas, deux commissions dont je suis membre, celle des finances où l'on ne voit jamais certains élus pourtant dûment convoqués. Et la commission d'appel d'offre. Depuis 2014, il a fallu renouveler cette dernière trois fois car les membres de la majorité se déclaraient indisponibles et la commission ne pouvait pas sièger.
Pour convoiter et cumuler des mandats, ça se bouscule au portillon. Ah ah, mais lorsqu'il s'agit d'assumer ses responsabilités, il n'y a plus personne.
Les électeurs ne le savent peut-être pas mais les élus municipaux ont aussi pour tâche de présider les bureaux de vote, cela fait partie de leurs devoirs, sauf cas de force majeure justifiée. Pour qu'on ne dise pas que j'exagère, je veux apporter une preuve que j'ai relevée lors des élections européennes. Sur les 55 élus aixois, 17 se sont déclarés empêchés, soit un tiers. Mais figurez-vous que ces élus perçoivent quand même leurs indemnités mensuelles.
Quitte à me faire détester, je suis favorable à des sanctions sévères. Je suis pour l'octroi des indemnités en fonction de la présence effective et contre d'éventuelles retenues en cas d'absentéisme, système que je n'ai jamais vu appliqué et qui est donc inopérant et ouvre ainsi la voie au laxisme. Ce système existe à l'Assemblée nationale et au Sénat mais, comme chacun peut le constater, lors de certaines séances, l'hémicycle est parfois bien désert.
De même, mais j'en ai déjà parlé ici à plusieurs occasions, je suis pour le mandat unique, qu'il soit local, national ou européen, qui seul permet de se consacrer pleinement à sa mission d'élu.

CT 23 13

CT 22 9

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11 novembre 2019

Le Plan local d'urbanisme intercommunal est-il à la hauteur des besoins ?

Ce sujet doit intéresser tout le monde car il a vocation à structurer la vie du Pays d'Aix pour les 15 prochaines années. Mais qu'y a-t-il dedans ? Est-ce un bon projet ? Qu'en est-il de la question du logement ? J'ai participé à la réunion d'information. Voici mes observations...

PLUi réunion 16 octobre 2019

Les lois de création de la métropole Aix-Marseille prescrivent aux six intercommunalités qui la composent l'obligation de produire un Plan local d'urbanisme intercommunal. Le territoire du Pays d'Aix a donc lancé la procédure pour l'ensemble des 36 communes dont la ville-centre est Aix-en-Provence. Le législateur impose également des consultations de la population à chaque étape du processus. La démarche commencée par les études en 2018 doit aboutir au projet définitif fin 2021 ou début 2022. C'est ainsi que huit réunions ont lieu du 2 au 16 octobre dans diverses communes concernées.

PLUi planning

J'ai assisté à la dernière qui s'est tenue à la salle du Bois de l'Aune au Jas de Bouffan. A la tribune, il y a avait notamment Maryse Joissains, Frédéric Guinieri, maire de Puyloubier mais surtout responsable de la supervision des documents d'aménagement du territoire et par conséquent du PLUi et le directeur de l'agence d'urbanisme du Pays d'Aix.
Dans la salle à peine à demi remplie, à l'évidence, il n'y avait pratiquement pas d'habitants du quartier ni de personnes ayant déjà déclaré leur candidature à la mairie d'Aix, étonnant alors que le PLUi est un élément majeur et fondateur qui doit structurer et conditionner l'avenir de la ville et son développement pour les 15 ans à venir. Mais bon, on verra ce qu'elles proposeront dans leur programme. Le public était plutôt du genre à s'y connaître dans ce type dossier si l'on en juge par les questions ou commentaires qui ont suivi après la présentation générale du projet.
Pour information, certaines intercommunalités ont déjà mené à bien tout le processus, c'est le cas de Marseille qui a été plus rapide qu'Aix. Par ailleurs, Martine Vassal, présidente de la métropole mais également désormais postulante à la mairie de Marseille, a suspendu toutes les décisions concernant les documents du SCOT (Schéma de cohérence territoriale), du PLH (Plan local de l'habitat), du PDU (Plan de déplacements urbains) et du PLU métropolitain (Plan local d'urbanisme) sous prétexte, déclarait-elle, qu'elle était en attente de la décision de l'Etat qui devait fusionner le département et la métropole. Or, on a appris il y a quelques jours par la voix du premier ministre que cette fusion ne se fera pas dans l'immédiat (hé hé, enjeux électoraux obligent !) sans fixer aucune autre échéance pour la réaliser.

PLUi réunion 16 octobre 2019 - Copie

Je suis intervenu dans le débat sur la question du logement social. En effet, il a été annoncé que le PLUi table sur la construction de 17.000 logements d'ici 2025. Paradoxe : outre que la date d'achèvement de l'élaboration du document est 2022, il paraît peu probable sinon impossible de programmer et construire autant de logements en trois ans de 2022 à 2025 ! J'ai donc ironisé en employant une formule : "Vos intentions pour louables qu'elles soient ne sont donc à l'heure actuelle que des incantations." Surprise dans les regards car cette vérité qui va de soi méritait d'être dite publiquement !
J'ai ajouté que ce PLUi n'est essentiellement qu'un projet de rattrapage vu le nombre de communes qui sont sous le seuil des 25% imposés par la loi ALUR (Aix est à 19,70%) et font l'objet de lourdes pénalités financières. Il n'est, en tout cas à mes yeux, pas du tout un projet prospectif qui devrait permettre d'anticiper les besoins et mouvements démographiques nouveaux du territoire.
Le constat que l'on fait depuis plusieurs années, notamment à Aix, montre que la politique du logement est une aberration. Elle favorise le secteur privé sans lui imposer une juste complémentarité publique avec la production de logements sociaux adaptés aux revenus réels des familles les moins aisées qui ont aussi droit à un toit. D'où un prix du foncier élevé, en moyenne 4000 euros le m² (Aix se situe à la troisième place après Paris et Nice !). Résultat, les ménages voulant s'installer à Aix sont contraints d'aller se loger un peu moins cher dans les communes alentour. Avec ce que cela entraîne : déplacements quotidiens rallongés, pollution automobile et pertes de temps. Conclusion : dans ces conditions, on n'en a pas fini avec une vie de galère…

L'ancienne sous-préfecture : voilà encore un exemple de bâtiment public que la ville aurait pu acquérir mais le département l'a vendu au secteur privé pour y faire des logements... de luxe. Mais à quel prix et pour qui ?

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Le livret d'information est ICI

PLUi AMP

1 novembre 2019

Bars et restaurants : Des horaires de fermeture fixés au cas par cas

Est-ce la fin du feuilleton ? Les établissements qui veulent être autorisés à ouvrir jusqu'à deux heures du matin doivent respecter les règles pour éviter les désordres et les nuisances. Sinon, gare aux récalcitrants. Le point de la situation...

Bars fermés 17
(Clic sur l'image pour agrandir)
60 établissements ont fait ou font l'objet d'une fermeture administrative

Après les fermetures ces derniers mois d'une soixantaine de commerces, des réunions ont eu lieu entre les représentants des autorités et les gestionnaires des débits de boissons et des restaurants concernés. C'était une nécessité pour l'ambiance dans le centre-ville. On sait à quoi ont mené des dérives de toutes sortes : vente illicite d'alcool, emplois au noir, recrutement et exploitation de personnes en situation irrégulière. Sans compter la gêne nocturne des riverains causée par le bruit.
La clarification apportée conjointement par le préfet, le commissariat et la mairie va-t-elle apaiser les conflits ? Il faut l'espérer. Certes les solutions et les autorisations semblent s'appliquer au cas par cas mais faut-il pénaliser pour autant ceux qui ne contreviennent pas aux lois à cause de ceux bien moins nombreux qui s'en affranchissent ?
La règle proposée pour gérer au mieux l'embrouille a été définie à titre provisoire. Cela permettra de constater par étapes si des progrès réels et acceptables ont été accomplis par le nouveau régime instauré. Sinon des bars et des restaurants continueront à être contraints à la diète pour les inciter à ne pas outrepasser les limites.
Dans un communiqué publié sur le site de la mairie, toutes les explications sont données pour prendre à témoin la population aixoise et les visiteurs sur la volonté d'en finir avec la pagaille.
Le point de la situation et le bilan sur le site de la mairie
On a appris par le commissaire de police d'Aix qu'à ce jour il a été pronocé 60 fermetures administratives (passées ou à venir) allant de 7 jours à 3 mois selon la gravité établie des infractions. Pour 12 de ces établissements, les infractions relèvent du droit du travail. Ces fermetures administratives concernent pour 25 d’entres elles des débits de boissons, pour le reste il s’agit d’épiceries de nuit, de snack, de bars à chicha ou encore de stations services vendant de l’alcool illégalement.
Pour le préfet de police et le commissaire, le plus gros de la répression a été fait et désormais la situation semble assainie. En revanche, 30 débits de boisson sur les 337 (licences III et IV) que comptent la commune sembleraient être toujours récalcitrants.
Fort de ce bilan et de ces chiffres, il est convenu que pour les trois mois à venir, l’autorisation d’ouverture jusqu’à 2 heures du matin les vendredis et samedis ne sera pas automatique mais fera l’objet de demandes individuelles à adresser à la sous-préfecture d’Aix et qui seront instruites au cas par cas.
La maire a la possibilité de délivrer une autorisation estivale dérogatoire. C’est ainsi qu’elle a délivré du 1er juillet au 30 septembre 2019 l’autorisation de fermeture à 2 heures du matin. Les établissements peuvent faire une demande individuelle de dérogation pour obtenir une autorisation de fermeture à 2 heures du matin les vendredis et samedis. Leur demande est instruite en sous-préfecture. L’avis de la police nationale et de la mairie sont sollicités. L’autorisation ou le refus sont signés par le préfet de police. Cette autorisation est renouvelable tous les 3 mois.
Les établissements qui ont été sanctionnés devront attendre une période probatoire de 6 mois pour pouvoir obtenir une autorisation. A ce jour, 32 demandes de dérogation individuelle sont arrivées en sous-préfecture : 19 ont reçu un avis favorable et 13 un refus.
La règle reste donc pour tous les soirs de la semaine la fermeture à 1 heure du matin. Pour ceux qui obtiennent la dérogation, il sera donc possible de fermer le vendredi et le samedi à 2 heures du matin.
1509 : c’est le nombre d’établissements (restaurants compris) qui servent de l’alcool sur la commune d’Aix-en-Provence. En 10 ans, ce chiffre est passé de 900 à 1509. 

Souvenez-vous… 
"Les bars et restaurants du centre-ville veulent ouvrir jusqu'à 2h du matin" :

http://castronovo.canalblog.com/archives/2019/02/08/37079471.html
"On ferme : Mauvaise limonade pour les bars et les restaurants hors la loi"
:
http://castronovo.canalblog.com/archives/2019/06/14/37416375.html

1 janvier 2021

2021, une année entre pics et piqûres ?

Peut-on miser au seuil de cette année sur des vœux pour beaucoup moins de pics démoralisants et sur la perspective des piqûres salvatrices annoncées ? 2021 pourra-t-elle vraiment faire oublier 2020 ou ne sera-t-elle que sa triste jumelle ? On aimerait bien espérer que le massacre cesse ou s'atténue. A mes lecteurs, à mes amis, à mes proches, je souhaite de résister pour refaire le plein d'énergie et retrouver des conditions de vie plus réjouissantes, subito…

voeux 2021 image

LAC voeux 2021 Prov 6 janvier 2021

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7 février 2022

Rue Chastel : Supplique pour une rue oubliée

REQUÊTE. La requalification des places comtales n'a pas fait que des heureux. Les travaux ont laissé de côté quelques mètres de voirie mitoyens du périmètre rénové. Un ami m'a fait part de sa déception et du courrier qu'il a adressé à Sophie Joissains. Il en a fait un article minutieux et érudit dans un style tout en élégance. Cet observateur est Max Juvénal, ancien directeur de l'historique hebdomadaire "La Provence libérée". Il me plaît de le relayer avec son accord.

rue chastel

C'est un grand Aixois à la personnalité forte et reconnue, et ami depuis quarante ans, qui me fait part de son point de vue sur l'évolution de notre ville. Il est dépité de ce qu'il constate sur la situation d'une rue du centre-ville qu'il connaît particulièrement bien. Il y mêle des réflexions frappées au coin du bon sens. Il le fait avec élégance, style et érudition, d'où le titre de son article "Supplique pour une rue oubliée", un régal de lecture.
Sa belle plume, il l'a pratiquée pendant des années car il a longtemps été directeur de "La Provence libérée", hebdomadaire au nom très évocateur rappelant la combat de son père résistant, Max Juvénal, dont la ville a honoré la mémoire en dénommant une belle avenue proche du pôle culturel de Sextius-Mirabeau.
Ces rappels pour dire qu'il y a de quoi être surpris par le désintérêt des autorités municipales aux sollicitations des habitants qui pourraient au moins être écoutés ne serait-ce que par simple courtoisie.
Alors, de quoi s'agit-il ? Après avoir mentionné les travaux de requalification des places comtales, le vif du sujet se focalise sur la non prise en compte de la rue Chastel pourtant proche du secteur de l'église de la Madeleine. Et là, le talent d'observateur de l'auteur fait merveille pour pointer l'incohérence de l'oubli de cette rue faisant partie du périmètre rénové.
Dans la lettre d'accompagnement de cet article adressé à Sophie Joissains, ses parents maires avant elle lui sont rappelés à son souvenir. A la fin de l'article lui-même, quelques touches politiques, allusives, bien senties et ponctuées d'humour ferment le ban. Il serait dommage de ne pas lire ces belles envolées.

(Pour un meilleur confort de lecture, clic sur le carré de flèches en bas à droite du document)

11 décembre 2007

Liquidation du CECDC : J'accuse Maryse Joissains…

logo_cecdc

             

La Provence vient de publier l'annonce de la liquidation du Centre européen de création et de développement culturel du Jas de Bouffan.

Cela fait plus  de 4 ans que je dénonce au conseil municipal les nombreux dysfonctionnements de cet équipement et le gouffre financier couvert par Maryse Joissains et ses adjoints.

A toutes mes interrogations, il m'a toujours été répondu que je voyais le mal partout. Malheureusement, les faits prouvent le contraire.

                   

J'accuse Maryse Joissains,

maire d'Aix et présidente de la Communauté du Pays d'Aix

            

Ÿ d'avoir mis en place cette structure sur la base d'un projet fumeux,

Ÿ d'avoir dilapé l'argent public et d'en avoir fait supporter la charge à la Ville et à la CPA,

Ÿ de s'être entêtée à maintenir un outil dont un audit relevait de graves manquements et des confusions de genres laissant notamment un employé municipal s'ingérer dans l'administration de l'association,

Ÿ d'avoir menti sciemment aux élus de la majorité et de l'opposition de la Ville et de la CPA pendant plus de 4 ans sur la situation réelle du CECDC.

                   

En conséquence,

          

Ÿ J'estime que les faits sont graves,

Ÿ J'exige toute la vérité et des explications claires sur les responsabilités de la municipalité et sur l'argent ainsi perdu,

Ÿ J'annonce que j'ai déjà saisi la Chambre régionale des comptes pour l'alerter, pièces à l'appui, sur les turpitudes de Maryse Joissains et de son équipe dans cette affaire.

Pour l'historique et les détails de mes mises en garde sur ce dossier,

voir mes articles dans la rubrique "Jas de Bouffan" :

du 22 janvier 2007

http://castronovo.canalblog.com/archives/2007/01/22/3761919.html

et du 8 novembre 2007

http://castronovo.canalblog.com/archives/2007/11/08/index.html

23 février 2008

Michel Pezet : "Clarifions à Gauche !"

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Voici le texte que nous avons décidé de distribuer aux Aixois.

Nous ne souhaitons pas nous engager dans un débat public entre listes de Gauche. Cependant, les distributions faites, les collages sauvages sur notre permanence et les propos rapportés nous amènent à affirmer notre position. Félix CICCOLINI et Jean-François PICHERAL ont conduit des listes de Gauche, en les ouvrant au centre : ILS ONT GAGNE.

               

Qui peut gagner les municipales ?

            

Voulons-nous être efficaces pour reprendre cette municipalité

ou

Voulons-nous nous contenter de déclarations stériles ?

                  

Notre liste est à gauche

             

à 24 Socialistes ont choisi de rejoindre la liste PEZET-PICHERAL.

à 5 Radicaux de Gauche, dont 2 se sont battu pendant 7 ans au conseil municipal, y figurent en bonne place.

à 26 Personnalités de la Société civile y sont également présentes.

Le Parti Socialiste, dont nous sommes adhérents depuis bien longtemps et au sein duquel nous avons exercé les plus lourdes responsabilités, nous a demandé de ne pas utiliser son logo. Nous ne l'avons jamais fait. Nous ne participons pas à la course aux logos.

                

Nous sommes à gauche

et nous sommes ceux qui doivent gagner.

Certains veulent faire croire

que, seuls, ils peuvent l'emporter.

                     

CURIEUX que ce soit Mme le maire elle-même qui choisisse son adversaire.

CURIEUX cette complicité avec elle où chacun choisit son adversaire.

CURIEUX enfin de se sentir obligé de se réfugier derrière des statuts de papier pour prouver que l'on est de gauche.

Nous sommes pleinement de gauche, la gauche de la réflexion, la gauche de l'intelligence et de l'efficacité, la gauche morale, la gauche qui construit, celle qu'on espère, celle qui gagnera par le rassemblement et l'ouverture.

            

Nous n'entendons recevoir de leçons de personne.

Nous, nous préparons l'avenir.

                                                      Michel PEZET et son équipe

21 décembre 2007

La drôle d'affaire immobilière de la Semepa

logo_semepa

Vite ! Un peu d'air frais !

               

Au train où ça va, j'ai l'impression qu'il va bientôt falloir dévaliser tous les rayons de supermarché. Je me demande quand même si tous les aérosols du monde suffiront à assainir l'air ambiant.

Un adjoint au maire, Jean-Gilbert Zozor, déjà mis en examen pour une affaire certes sans lien avec sa fonction municipale, mais mis en examen, a donc un bon copain footballeur, Marcel Desailly, qui figure nommément sur une délibération du conseil municipal en tant qu'acheteur d'un bien immobilier à un prix défiant toute concurrence.

Cela explique sans doute ce que je n'avais pas saisi du premier coup, lorsque, passant dans le quartier Sextius-Mirabeau, il y a trois vendredis, je l'ai aperçu par pur hasard devant un chantier situé précisément à l'adresse du bien en question. L'homme semblait affairé comme un chef d'équipe donnant des instructions à des ouvriers en plein travail. J'ai été tellement surpris que j'ai raconté "l'anecdote" aux amis auxquels je rendais visite dans le coin.

Le plus curieux dans l'histoire, c'est que ce bien a été vendu par la Semepa dont le Pdg n'est autre qu'un important élu, Henri Doglione, adjoint à l'urbanisme. Tout aussi bizarrement, et comme je l'ai raconté il y a quelques jours, ce même élu était doublement absent au conseil municipal : il n'était pas là physiquement et son nom n'apparaissait sur aucune délibération qu'il était censé présenter à l'assemblée communale. Cela ne vaut pas accusation mais la coïncidence est troublante.

Maryse Joissains feint d'avoir découvert le pot-aux-roses après coup. Pour quelqu'un qui répète à l'envi connaître tous les dossiers sur le bout des doigts, ça sent le mensonge et, à tout le moins, la défausse.

Par définition, le Pdg de la Société d'économie mixte du Pays d'Aix est délégué du maire. Maryse Joissains peut-elle ignorer ce qui se passe dans l'une des  plus grosses structures où la Ville est majoritaire et dont le conseil d'administration comporte une demi-douzaine d'élus ?

Nous l'avions pourtant avertie lorsqu'elle avait autorisé la Semepa à modifier ses statuts pour que la société puisse acheter et revendre des biens immobiliers privés. Nous avions insisté sur trois points : d'une part, la société doit rester une structure publique au service de la collectivité, d'autre part, ses missions de réhabilitation d'immeubles anciens doivent essentiellement être un moyen de créer du logement social public pour faire face à la pénurie, enfin, les risques de dérives en tous genres sont difficilement contrôlables.

         

Je demande une réunion exceptionnelle du conseil municipal

   

Le maire dit n'avoir "pas contrôlé la liste des acquéreurs sinon la délibération n'aurait jamais existé". Je serais prêt à la croire tant je n'ai cessé de pointer son ignorance des dossiers en séance publique (voir mon dernier article de mardi 18 décembre). Mais je ne peux me résoudre à avaler qu'elle n'ait pas entendu parler d'une affaire de cette importance au moins une fois depuis qu'elle est dans les tuyaux, c'est-à-dire depuis le lancement de la procédure de vente il y a plusieurs mois.

Et puis, on peut quand même légitimement se poser la question sur la nature des relations de confiance entre le maire et ses élus. A ce titre, si l'on suit le raisonnement de Maryse Joissains, un maire pourrait avoir à endosser des décisions fomentées dans son dos et qui échapperaient totalement à son contrôle. Si c'était le cas, ce serait extrêmement grave !

Nous-mêmes, le soir du conseil, ne disposant pas en tant qu'opposition de toutes les informations sur tous les sujets, avons reniflé un parfum d'entourloupe et avons décidé de nous abstenir. Alors, venir prétendre que la découverte a été totale pour le maire, cela ressemble à un enfumage de plus visant à simuler un fait non intentionnel.

Le maire a déclaré avoir informé le Sous-préfet qu'elle ne transmettrait pas au contrôle de légalité ladite délibération du conseil municipal. Ce n'est ni satisfaisant ni suffisant.

Un, il faut faire toute la transparence en informant pleinement les élus sur les tenants et les aboutissants de cette affaire. Deux, il faut établir les responsabilités de ceux qui ont permis une telle dérive. Trois, la démocratie nécessite un débat et exige une décision d'annulation de la délibération.

En conséquence, face à la gravité de la situation, je demande une réunion exceptionnelle du conseil municipal dans les plus brefs délais.

Pour tout savoir (enfin, presque…) sur la Semepa :

http://www.semepa.com

21 avril 2008

Ce n'était qu'une pause…

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Voilà. La pause est finie. Il faut bien se mettre un peu au ralenti de temps en temps, non ? C'est ce que j'ai fait. Certes, je ne vous en ai pas demandé la permission. Mais, je sais que vous n'avez pas déserté mon blog. Dois-je y voir de la patience ou de l'impatience ?

Je me suis tenu au courant de tout ce qui se passe à Aix et autour. Plus par la presse, d'ailleurs, que par les blogs. Car, à deux ou trois exceptions près, ces derniers n'ont pas fait plus qu'avant. Certains sont même carrément devenus muets. Surtout ceux des têtes de liste ou des partis politiques.

Plus rien à dire ? Pas grand-chose à gratter ? Pourtant, après cette intense période électorale, l'actualité a suivi son cours. Les exécutifs se sont mis en place. Les rôles ont été distribués. Et les surprises n'ont pas manqué.

Dans les jours qui viennent, je vais donc vous faire part de mon opinion sur divers faits et déclarations. Chacun sait que la vie politique aixoise et locale n'a jamais été avare de turpitudes. Les élections passées, les habitudes ne se sont pas perdues. Oui, il y a de quoi dire et écrire…

22 avril 2008

Le bêtisier de la campagne électorale... (1)

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Comme je l'ai narré dans certains de mes précédents articles, la campagne électorale d'Aix a connu ses propres tumultes avec des coups bien tordus et des bouffonneries forcément originales. N'étaient les enjeux de l'élection, la laideur des comportements et l'ambiance de la bataille, il y aurait de quoi s'en amuser et en tirer un réjouissant bêtisier. Cela nous rafraîchirait des perpétuels nanards que les télévisions nous servent réchauffés au micro-ondes. Je vous livre ici quelques exemples. En vrac. Au risque de provoquer des rires jaunes ou d'en faire tomber quelques-uns à la renverse.

Les bluffs

Ÿ Dans un surprenant communiqué commun, Maryse Joissains et Alexandre Medvedowsky s'avisaient de dénoncer civiquement et sur l'honneur, oui, ça fait toujours plus crédible, les évidemment condamnables pratiques de l'affichage sauvage et juraient qu'ils se limiteraient aux panneaux officiels. Alors que Joissains tenait parole, Medvedowsky se lançait illico dans une course effrénée. Il a dû confondre coller au pacte et coller des affiches.

Ÿ Voyant encore plus grand, François-Xavier De Peretti a quant à lui investi tous les espaces possibles pour donner corps à sa candidature. Aussi loin que remonte ma mémoire, je n'ai jamais vu affichage aussi massif. Sa prouesse figurera sans doute dans l'édition 2009 du Livre des records à la rubrique "papier gaspillé et outrage à l'environnement".

Ÿ Les plus gros coups de bluff auront sans conteste été les super shows de De Peretti au Pasino. On s'interroge encore, jusqu'à n'en plus dormir, d'où pouvaient bien venir ces foules "spontanées" de 3.000 personnes quand on sait qu'au second tour sa liste n'a plus fait que 7.1234 voix ?

Les trucages

Ÿ Entre les deux tours, pour faire plus riche, et après l'échec d'une fusion de notre liste avec la sienne, Medvedowsky ne s'est pas contenté de mettre en valeur nos ralliements sans condition, il s'est aussi targué d'un soutien de la liste d'extrême gauche. Le faux appel n'a malheureusement été révélé qu'après le second tour. Il n'a en tout cas pas été suffisant pour lui éviter une défaite de plus.

Ÿ Suite à un coup de téléphone me demandant si Danielle Rumani-Elbez et moi-même allions lui apporter notre soutien "logique" pour le second tour de l'élection cantonale Aix-Centre, et alors que je lui signifiais que nous ne donnerions aucune consigne pour laisser les électeurs libres de leur choix, Jacques Agopian me faisait déclarer dans la presse que je lui avais dit que je voterais pour lui. Belle malhonnêteté de la part de quelqu'un qui venait maintenant à la pêche aux voix alors qu'il n'avait cessé de nier notre existence.

Ÿ Dans le même ordre de vilénie, Bruno Genzana diffusait un tract sournois, imitant jusqu'à la graphie de nos documents de campagne, créant ainsi le doute sur une forme d'appel de notre part à voter pour lui. Les artistes de chapiteau ont souvent besoin d'une dernière touche de maquillage pour se faire applaudir.

(A suivre...)

3 octobre 2010

Manifs : Ils étaient 34 millions d'accord avec Sarkozy

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Les chiffres sont là. Nets et précis. Les manifs d'hier ont battu tous les records. Pour preuve du sérieux du comptage des foules, le gouvernement avait fait appel à un homme à la compétence incontestée. Issu du pôle comptabilité de l'Oréal, familier du jonglage avec les millions, l'homme a rendu son verdict : 34 millions de manifestants. La seule fausse note, vite étouffée, est venue du Medef qui a estimé sans autres précisions le nombre à à peine 32 millions, un total jugé peu crédible par le gouvernement car inférieur à celui de la moitié de la population française.
D'ailleurs, dès la mi-journée, la DCRI (RG et DST) et le ministre de l'intérieur, utilement secondés par le ministre du travail, ancien ministre des comptes publics, ont immédiatement répliqué en confirmant l'exceptionnelle et donc historique mobilisation établie par le représentant recoiffant de la firme cosmétique.
Pour s'assurer une fiabilité de ses informations, le pouvoir a mis les petits radars dans les grands, fait tourner les caméras de surveillance à plein régime aux quatre coins des rues et a croisé ses relevés avec les très utiles fichiers aimablement autorisés par un Etat de droite.
Même si les personnes âgées des maisons de retraite, les personnes handicapées, les malades des hôpitaux, les enfants des maternelles et les bébés des crèches ont beaucoup manqué dans les rassemblements, partout en France, de longs cortèges de soutiens au plombage du système des retraites ont fait la démonstration de leur enthousiasme pour une vie hypnotiquement soumise aux intérêts et profits de sympathiques esclavagistes usurpant les traits de vertueux bienfaiteurs de l'humanité.
On n'avait jamais vu ça
Les grands patrons avaient délaissé quelques heures leurs limousines et accordé à leurs chauffeurs l'aumône d'aller siroter entre eux leurs RTT au bistrot. A Paris, malgré leurs escarpins aussi dorés que leurs parachutes, les gros bonnets, escortés de certains employés menacés de licenciements en cas de rébellion à la bonbonne de gaz, ont parcouru le mythique trajet Elysée-Fouquet's à genoux dans une imitation très réussie d'un chemin de croix et de bannière.
La foule bigarrée, à laquelle aucune racaille n'a osé venir se mêler, ne s'est pas gênée pour lancer quelques slogans bien envoyés : "Vive le président du pouvoir de crachat", "Parisot avec nous", "Ouvriers au poteau, Patrons au magot", "A nous les lingots, à eux les copeaux", "Les niches aux riches, le RSA aux pauvres", "Rendez nous nos 40 heures", "Oui au travail à 90 ans, oui à la retraite à 100 ans", "Le bouclier fiscal, c'est pas mal", "L'injustice vaincra", "A mort les acquis sociaux, les retraités au boulot".
Parmi les banderoles colorées, confectionnées en larges bandes de soie sur les conseils avisés de la dernière dame en titre de l'Elysée, on a ainsi pu constater l'unité qui régnait dans cette fête : "Medef, CAC 40, ISF, Figaro, TF1, Sarkozy, tous ensemble !"
Quelques absents
A noter que, soucieux de marquer définitivement l'Histoire et de compter parmi eux en signe de respect ceux qui n'avaient pas pu se joindre aux cortèges, les organisateurs ont brandi des milliers de silhouettes noires en carton rendant un hommage ému aux suicidés de France Télécom, des usines liquidées, de la police, des milieux pénitentiaires et des condamnés au chômage.
Tous les médias à la botte ont bien sûr rapporté, avec le bon goût qui manque aux journalistes trotskistes et fascisants des sites internet, les faits et le déroulement exact des événements.
Comme l'ont martelé les spécialistes de la déontologie journalistique que sont Jean-Pierre Pernaut et Eric Zemmour, nul syndicat rouge créateur de désordres et de prises d'otages n'a battu le pavé. Aucun Rom encore illégalement présent sur le territoire français n'a osé l'outrecuidance de se montrer pour venir défier les manifestants. Aucune association de la pensée inique soutenant habituellement sans discrimination et avec un sens démagogique sans nom tous les gueux de la terre n'a eu cette fois-ci le courage de pointer le bout de son nez pour agiter inutilement de prétendus droits de l'homme et du citoyen. Même les minables petits casseurs qui ne s'invitent que dans les manifs gauchistes pour apeurer les badauds et l'Etat ont préféré rester dans leurs banlieues pour se gaver de rap en broutant de l'herbe.
Ce qui a fait dire à certains ministres, présents sans doute pour prouver à leur pathétique chef de rayon élyséen qu'ils méritent bien de le pourlécher encore un peu et ainsi conjurer leur prochaine éviction du gouvernement, que la journée d'hier a été à leurs yeux un cas d'espèce. C'est la seule manif qui s'est vue car les marcheurs n'ont pas eu à souffrir d'un salaire amputé pour défiler dans la rue qui gouverne enfin. Comment ne pas leur donner raison pour une fois que cette majorité dite silencieuse fait passer le message qui est censé la motiver : le silence, c'est de l'argent.

22 novembre 2010

Nombreuses affaires en justice : Oups, ça déborde !

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Après les frasques Bettencourt / Woerth, voilà que, depuis quelques jours, c'est l'affaire Karachi et les suspicions de rétro-commissions qui refont surface soulevant remous et remugles.
Côté Sud, ça déborde aussi de partout. Le Canard enchaîné prévoit du gros temps sur le Vieux-Port. La Provence raconte la visite de Sylvie Andrieux chez le juge.
Comme d'habitude, les personnes ayant ou pouvant avoir un lien de près ou de loin avec toutes ces histoires y vont de leurs déclarations d'innocence et gratifient l'opinion publique de pirouettes qu'un enfant de cinq ans n'oserait même pas faire.
Allez, ouste, que la justice aille jusqu'au bout ! Pour tous.

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17 février 2011

Affaire Guérini : Ça décharge fort contre Jean-Noël

guerini_bakchichUne vraie rafale ! La machine s'emballe à l'encontre de Jean-Noël, depuis mardi, jour où Le Parisien a diffusé des extraits d'écoutes téléphoniques relatant des conversations entre son frère Alexandre et lui. Hier, La Provence a aussi consacré une page à l'affaire, suivi par Mediapart (voir l'article ci-après) et par France 3 Provence-Alpes. (voir les captures d'écran ci-dessous), sans oublier le Canard enchaîné bien sûr.
Jean-Noël Guérini, lui qui déclarait ne pas vouloir commenter quoi que ce soit, a été contraint de réagir sous la pression. Il a donc publié un communiqué bien à sa manière (voir ci-dessous) ajoutant qu'il ne s'en tiendrait pas là, annonçant même qu'il allait "siffler la fin de la récréation" (quelle drôle d'expression dans le cas présent !) en s'exprimant ce jeudi soir devant les militants socialistes réunis à Allauch car il "a des choses à dire".
On remarquera que Jean-Noël Guérini se plaît à critiquer le non respect du secret de l'instruction, notamment par les médias. Mais, selon les écoutes publiées, c'est lui-même qui aurait informé son frère dès 2009 de l'ouverture d'une enquête préliminaire. Si cela est retenu par la justice, que vaudra sa défense ?

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Les méthodes de "management clientéliste" de Jean-Noël Guérini
16 Février 2011 Par Louise Fessard

L'information judiciaire menée par le juge Charles Duchaine sur des marchés publics présumés frauduleux dans les Bouches-du-Rhône se rapproche du conseil général et de son président, le socialiste Jean-Noël Guérini. A quelques semaines des cantonales, des écoutes inédites datant de juillet 2009, publiées mardi par Le Parisien, semblent montrer que Jean-Noël Guérini serait intervenu en faveur de son frère Alexandre, entrepreneur spécialisé dans la collecte et le traitement des déchets (Jean-Noël Guérini a publié un démenti sur son blog). (voir ci-dessous)
Alexandre Guérini a été mis en examen pour "abus de biens sociaux, détournement de biens publics, recel et blanchiment, corruption active et détention de munition"» le 2 décembre 2010 et placé en détention. Dans une audition de décembre 2009, également versée au dossier depuis peu, un ancien directeur général des services du département, Vincent Potier, décrit aux gendarmes "certaines pratiques ou tentations de pratiques liées à ce que j'appellerai du management clientéliste" au sein du vaisseau bleu, le siège du conseil général à Marseille.
Connaissant un certain nombre d'éléments, Vincent Potier, aujourd'hui directeur général du centre national de la fonction publique territoriale, a estimé "de son devoir" de se tenir à la disposition du juge Charles Duchaine, lorsque l'affaire a éclaté en novembre 2009.
Après avoir été directeur général des services des Bouches-du-Rhône pendant six ans, Vincent Potier avait quitté l'institution selon lui sur un désaccord, en juin 2008 après l'échec de Jean-Noël Guérini aux municipales de Marseille. "J'ai choisi de lui exposer les conditions dans lesquelles j'accepterai à continuer de travailler avec lui (Jean-Noël Guérini), raconte-t-il aux gendarmes le 10 décembre 2009. Ces conditions étaient que mes collaborateurs ne soient plus imposés contre mon gré dans toutes les catégories et plus particulièrement B et A, mettre fin au court-circuitage en provenance du cabinet et me redonner la main sur le suivi des outils extérieurs au Conseil général. Le président n'ayant pas validé mes demandes, j'ai pris soin de quitter mon poste."
Face aux gendarmes, Vincent Potier décrit un système piloté par un petit nombre de personnes, depuis le cabinet de Jean-Noël Guérini, qui s'apparente selon lui à un "management clientéliste". "De 2002 à 2008, tous les recrutements de catégorie C par le Conseil général provenaient de noms prescrits par le cabinet, explique-t-il. Au fil des années, cette pratique s'est progressivement étendue aux catégories A et B."
De même concernant les associations, il dit avoir "constaté une certaine pratique d'indication de montants de subventions à certaines associations transmis par le cabinet directement au service concerné, le dépôt du dossier de demande s'effectuant postérieurement".
Gérard Piéri, le fonctionnaire à l'époque chargé de contrôler les associations, "se targuait constamment d'être très proche d'Alexandre Guérini, le frère de Jean-Noël", dit Vincent Potier lors de son audition. Il n'était pas le seul au sein de l'institution puisque "Alexandre Guérini avait des liens directs et fréquents avec Jean-François Noyes (à l'époque directeur de cabinet puis conseiller spécial de Jean-Noël Guérini), Pascal Marchand (directeur de cabinet de 2005 à 2008), Jean-Marc Nabitz (alors directeur de la société d'économie mixte Treize Développement)", précise le fonctionnaire.
Ce dernier nom n'est pas anodin puisque Treize Développement était responsable des plus grosses opérations d'investissement du conseil général, comme la construction-rénovation des collèges, et jouait un rôle primordial dans l'élaboration du plan départemental d'élimination des déchets ménagers.
Dossiers sensibles
Au sein du cabinet de Jean-Noël Guérini, Vincent Potier décrit le "rôle éminent dans le suivi d'un certain nombre de dossiers dits sensibles" joué par sa conseillère spéciale, Beatrix Billès. Et de lister ces dossiers : "les autorisations pour les maisons de retraite, le Mentaure (décharge gérée à La Ciotat par une des sociétés d'Alexandre Guérini où l'enquête a révélé plusieurs malversations), le plan départemental des déchets et toutes les questions liées aux deux incinérateurs, les questions foncières, le rachat de l'immeuble CMA CGM (vendu 50 millions d'euros par l'armateur au département, ndlr) et le contrôle de la chambre régionale des comptes".
Les enquêteurs se sont penchés sur plusieurs de ces dossiers, notamment celui du Mentaure et des maisons de retraite. Mais rien n'a filtré de ce dernier volet pour l'instant (à part une écoute). En 2008, la chambre régionale des comptes de Paca avait dénoncé des décisions du Conseil général en matière de création de maisons de retraite "parfois motivées de façon étonnante (...) sans analyse des besoins du secteur" et "un processus décisionnel peu compréhensible". "Certains motifs sont erronés et masquent la volonté de ne pas travailler avec un promoteur particulier", avaient écrit les magistrats.
Autre dossier sensible : fin 2009, le Conseil général rachète avec un an d'avance l'ancien siège social du troisième armateur mondial, la CMA CGM, alors en très mauvaise posture financière avec une dette de 3,5 milliards d'euros. Et débourse immédiatement les 50 millions d'euros alors que début 2011 les locaux ne sont toujours pas occupés par les services du conseil général. Vincent Potier, réduit au rôle "d'observateur et d'exécutant" dans ce dossier "négocié personnellement par Jean-Noël Guérini et Beatrix Billès", a dénoncé face aux gendarmes ce qui ne lui "paraît pas une méthode de bonne administration", au vu de la somme d'argent public en jeu.
Quant aux marchés de sécurité, ils étaient, toujours d'après Vincent Potier, suivis "de manière attentive et personnelle" par Jean-François Noyes, un proche d'Alexandre Guérini aujourd'hui conseiller général et président de l'office HLM des Bouches-du-Rhône. Une précision d'importance puisque, comme le relatait La Provence, le Conseil général et son bailleur social ont fait appel à plusieurs reprises "pour des marchés de l'ordre de plusieurs millions d'euros" à la société Alba Sécurité, gérée par Carole-Evelyne Serrano, la compagne de Bernard Barresi, arrêté en juin 2010 après dix-huit ans de cavale.
Vincent Potier se souvient d'ailleurs d'un incident lié à l'attribution d'un marché à Alba Sécurité en 2004-2005. Il raconte "la demande de la part de Jean-François Noyes que soit écarté un fonctionnaire jugé incompétent qui intervenait dans l'analyse des offres". "Par la suite, les propositions de promotion professionnelle (de ce fonctionnaire muté dans un autre service) ont été refusées", complète-t-il.
Contacté mardi soir, le conseil général des Bouches-du-Rhône dit "ne pas pouvoir se prononcer sur des documents inconnus et relevant du secret de l'instruction». En décembre 2010, lors d'un entretien avec La Provence, Jean-Noël Guérini avait déclaré, avec un peu d'imprudence : "Il est clair que ce sont les affaires de mon frère qui sont aux mains de la justice et non pas celles du Conseil général des Bouches-du-Rhône, ni de son président."

(Clic sur les captures d'images pour agrandir)
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Réaction de Jean-Noël Guérini à l'article du Parisien

"Une fois de plus, un article publié ce mardi 15 février, en page 14 d’Aujourd’hui en France, repris par de nombreux médias rend publics des éléments d’une instruction judiciaire en cours, au mépris du secret de l’instruction et de la présomption d’innocence.
Alors que j’ai écrit au Procureur de la République de Marseille il y a plusieurs semaines pour lui demander de prendre toutes les mesures pour que cette affaire cesse d’être exploitée publiquement grâce à des fuites difficilement explicables, je remarque qu’aucune mesure n’a été prise pour que l’instruction judiciaire puisse enfin se dérouler normalement et sereinement.
Je constate qu’une nouvelle fois, des écoutes téléphoniques, dont on nous dit qu’elles viennent 'tout juste d’être versées au dossier', sont sorties de leur contexte et publiées sans aucune précaution, ni vérification.
Je souligne que Michel Tonon, maire de Salon et Président de l’Agglopole a catégoriquement démenti une quelconque intervention de ma part dans ce dossier et il a apporté des précisions sur le fond qui démontrent incontestablement ses propos. De même, le directeur général des services de l’Agglopole a confirmé qu’à aucun moment, je ne suis intervenu dans ce dossier au profit de mon frère.
Je le répète, en ce qui me concerne je ne me suis jamais mêlé de cette affaire, ni de près, ni de loin.
Je regrette les approximations et les amalgames relayés par la presse. (...)
J’en arrive à m’interroger aujourd’hui sur l’utilisation médiatique et politique de cette instruction et sur les objectifs poursuivis par ceux qui n’hésitent pas à bafouer les règles qui président au bon fonctionnement de la justice afin d’essayer d’influer sur le choix des citoyens, alors que nous sommes à six semaines des élections cantonales."

20 février 2011

L'Express revisite "le système Joissains"

express_16Dans sa livraison régionale, L'Express a publié mercredi une "édition spéciale" (12 pages) intitulée "Le système Joissains". Ce n'est pas la première du genre, il y en a une en 2008 et une autre en 2009 à peu près à pareille époque de l'année.
Le magazine dresse le portrait des trois membres de la famille Joissains. Et celui des deux élus qui jouent un rôle important au sein de la majorité. Le dossier comporte aussi plusieurs réactions d'élus du département au regard de la personnalité de Maryse Joissains. A chaque lecteur de se faire sa propre idée sur la teneur des articles.

joissains_express_alainDès mi-octobre, j'ai été contacté via mon blog par le rédacteur en chef du service régions. Mais l'entretien a eu lieu à Aix début janvier. Pendant deux heures, nous avons conversé sur la vie politique locale : mon long parcours d'élu jusqu'en 2008, histoire politique aixoise, partis, élections, personnalités, stratégies, coups fumeux...
Le journaliste a souhaité connaître les détails de la procédure que j'avais personnellement engagée en 2005 auprès du tribunal administratif à l'encontre de la Ville visant à faire annuler pour illégalité le contrat de directeur de cabinet d'Alain Joissains signé par Maryse Joissains.
La Ville ayant fait appel du jugement de 2008 faisant droit à ma requête, la prochaine décision devrait être rendue d'ici peu par la cour administrative d'appel.
Si celle-ci suit le premier jugement, ce ne sont pas 167.806€, le trop perçu par rapport à la base légale, mais 475.778€, la totalité du salaire versé en 7 ans, que la Ville devra récupérer.
Cette précision importante n'est pas reproduite dans l'extrait ci-contre (clic sur l'image pour agrandir) qui trace un portrait d'Alain Joissains.
Pour terminer, dans une autre page, il est fait mention du conflit qui a opposé Maryse Joissains et son directeur général des services à la Communauté du Pays d'Aix. Ce dernier avait contesté son éviction devant le tribunal. Comme l'article sur ce sujet ne mentionne pas l'issue de cette affaire, pas plus que la presse locale ne s'en est encore fait l'écho, j'ajoute donc que, selon mes sources, le tribunal l'ayant débouté en décembre de toutes ses demandes de réintégration et d'indemnités de licenciement, le DGS a finalement tout perdu dans cette partie.

28 janvier 2011

Son portrait dans le "Ravi" : "Moi, Alexandre Guérini"

guerini_alex_ravi_2011_dessin_trax___CopieAchevons la semaine avec un provisoire dernier épisode sur l'homme de l'ombre pendant des années, placé à l'ombre depuis deux mois et mis à nu par le Ravi comme on le voit sur ce dessin.
Contrairement aux apparences, ce portrait en pied sans paroles est finalement plutôt pudique comparé au vocabulaire habituel du personnage que les écoutes téléphoniques ont révélé.
Et on imagine fort bien l'embarras du dessinateur Trax rougissant à la seule idée de reproduire in extenso de telles élégances langagières.
D'où l'option d'en faire figurer un résumé assez lapidaire grâce au subterfuge de subtils graffitis fuitant délicatement des deux sphères cérébrales du croqué.
(Clic sur l'image pour agrandir)
Ne reste plus qu'à lire le rapport satirique fondé sur des faits avérés, établi par un pseudo expert psychiatre auprès de la cour d'appel d'Aix.
A vos pupilles et papilles !

(Clic sur chaque image pour agrandir)
(Pour un meilleur confort de lecture, j'ai découpé l'article en deux parties)
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10 mars 2011

Le Ravi de mars à dada sur les cantonales

une_ravi_83C'est sans tarder, avant les cantonales qui arrivent dans une dizaine de jours, qu'il faut se procurer le n° 83 du Ravi de mars. Un gros dossier bien étoffé présente les enjeux du scrutin dans notre région, les dessous politiques, les stratégies pour les étapes électorales suivantes et les "jeux" de vilains entre vrais faux amis. 
"Un journal libre ne se consomme pas, il se lit." Telle est la devise du Ravi. Or donc, ce mois-ci, la livraison est encore bien fournie en informations originales, surprenantes et décalées. Mais comme d'habitude, il n'y a pas que cela. Brèves, portraits, caricatures et dessins agrémentent les pages. 
On trouve aussi un agenda d'événements, des propositions de livres à découvrir, et même des recettes de cuisine qui n'ont rien à voir avec celles de ces guides qui coûtent dix fois le prix du Ravi (2,80€). C'est dit.

Le sommaire du n° 83 de mars :
http://www.leravi.org/spip.php?article1091
Le site du Ravi :
http://www.leravi.org/

14 mars 2011

Guérini pas tranquille après le rapport Montebourg

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Ce n'est évidemment qu'une impression de surface si l'agitation autour de l'affaire Alexandre Guérini et de la mise en accusation de son frère Jean-Noël par Arnaud Montebourg semble marquer une pause. Et pour cause, les élections cantonales ont lieu dimanche prochain. En réalité, quelques coups de poignard continuent de s'échanger.
Il y a quelques jours, lors d'une réunion publique de l'UMP, Renaud Muselier et Jean-François Copé sont tombés dans la caricature pour charger les socialistes. Même Jean-Claude Gaudin s'est prêté à ce jeu des propos d'estrade. C'est sans doute de bonne guerre, ne serait-ce que pour tenter de faire oublier les désastres de la politique de Nicolas Sarkozy en déroute comme jamais.
En face, on fait presque mine de se taire en public. Seul Jean-Noël Guérini s'est défendu encore une fois contre les incriminations de Montebourg. C'était lors d'une réunion à Saint-Victoret, après avoir séché deux autres rendez-vous, on se demande bien pourquoi.
Depuis Rennes, le même Montebourg a lancé la réplique : "La loi du silence se transporte à Solférino, c'est la guérinisation du PS, le PS va mourir de ça." 
Quant à la réunion du bureau national, au cours de laquelle a été validée la création d'une commission d'enquête, elle s'est déroulée sans lui et sans Martine Aubry. Et sans éclats particuliers.
Arnaud Montebourg certifie être en capacité d'apporter les preuves des menaces de Jean-Noël Guérini contre des élus marseillais, du genre "Je sais avec qui vous parlez, je sais quels journalistes vous voyez, je lis vos sms…".
Or, selon Xavier Monnier (voir article ci-dessous), il semble qu'il existe bel et bien un enregistrement sonore qui pourrait donner raison à Montebourg. La preuve en a été apportée par la journaliste de RTL, Alba Ventura, qui en a diffusé des extraits. Voilà de quoi plomber un peu plus l'ambiance déjà tendue et lourde qui règne dans les coulisses du conseil général et du parti socialiste.

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Affaire Guérini : Montebourg se paie le PS marseillais
7 mars 2011 par Xavier Monnier

A Marseille, après la plaidoirie assassine d'Arnaud Montebourg contre la fédération locale dirigée d‘une main de fer par le clan Guérini, les langues ont du mal à se délier. Et la direction du PS semble peu pressée de remettre de l‘ordre.
Plus belle la vie des socialistes marseillais. L'histoire de la quatrième fédération française a des airs de soap opera. Depuis la révélation de l‘enquête sur les marchés publics présumés frauduleux de la communauté  urbaine, qui a mené Alexandre Guérini, le propre frère du président socialiste du conseil général Jean-Noël, en prison, pas une semaine sans un rebondissement, une révélation dans la presse.
Et voici que désormais l‘attaque vient de l‘intérieur du PS. Avec le fameux Rapport de constatation sur les pratiques de la fédération des Bouches-du-Rhône, dit “rapport Montebourg“, dévoilé la semaine dernière. Le court texte du candidat à la primaire socialiste dézingue à tout-va. Rédigé après un bref passage à Marseille, en juin 2010, la plaidoirie de l‘avocat énumère une longue liste de griefs. Clientélisme, chantages à la subvention envers les élus, intimidations physiques… Et un réquisitoire : la mise sous tutelle de la fédé, la destitution de ses dirigeants dont Jean-Noël Guérini.
L'homme fort de la région, que la rue de Solférino aimait courtiser, apparaît aujourd‘hui, déprimé. "Nono", surnom que Jean-Noël Guérini déteste, “a des coups de blues“, confesse un proche.
“Même le voyage à Istanbul, fait pour lui changer les idées au moment des fêtes, ne l‘a pas remis d‘aplomb. Il faisait, il est vrai, un peu frais."
L'arrestation de son frère Alexandre lui a mis un coup. Corruption, abus de biens sociaux et détournements de fonds publics. Les charges retenues contre son cadet, toujours membre du bureau fédéral du PS, sont lourdes. La salve de Montebourg à l'encontre de la fédération et de Jean-Noël Guérini fait quasiment écho à ces accusations. Selon le rapport, “le cabinet du conseil général a toujours considéré la fédération comme son apanage et son bien“.
"Toutes les décisions sont prises au 9étage du conseil général, l'étage du président",
confirme aux Inrocks un ancien permanent de la fédération. "D'ailleurs, l'actuel président de la communauté urbaine, Eugène Caselli, y avait son bureau quand il officiait comme premier secrétaire de la fédération."
Les multiples leviers de cette mainmise sont également évoqués par Montebourg. Emplois publics, distributions de subventions aux associations ou aux élus via le mirifique budget du conseil général ou encore intimidations physiques. Autant d‘éléments sur lesquels les gendarmes mandatés par le juge Charles Duchaine enquêtent actuellement dans le cadre de la procédure sur les marchés publics. Dans leurs viseurs précisément, une myriade d'associations subventionnées par le conseil général, logée à la même adresse que le QG de campagne de Jean-Noël Guérini lors des municipales de 2008.
“Pas la peine d‘aller chercher jusque-là vous savez, note un vieux routier de la politique marseillaise. Il suffit de regarder comment ont été constituées les listes des dernières élections régionales. La majorité des gens était employée au conseil général."
Et encore, l‘enquête judiciaire a empêché Alexandre Guérini de se présenter sur les listes aux élections régionales de 2010…
"Ce rapport Montebourg est en-deçà de la réalité"
Quant aux intimidations, une scène est fort bien décrite par Arnaud Montebourg : la réunion du groupe des élus socialistes au conseil municipal du 17 mars 2010. Jean-Noël Guérini, doctement, explique aux élus présents qu'il dispose d'écoutes les concernant, qu'il les soupçonne d'être à l'origine de l'enquête judiciaire
! “Je sais avec qui vous parlez, je sais quels journalistes vous voyez, j‘ai même le texte de vos SMS…“ “Cette réunion je m‘en rappelle, il y a même eu un enregistrement sonore on s‘y croirait“, rigole sur une terrasse du Vieux-Port un vieil élu socialiste. Avant d‘embrayer : "Franchement, ce rapport Montebourg est en deçà de la réalité et tout cela n'est pas neuf."
Les soap-operas font aussi dans la resucée… En novembre 2008, le Sénateur Yannick Bodin avait pondu un rapport cinglant sur les pratiques de vote dans la fédération des Bouches-du-Rhône lors du scrutin pour les motions du congrès de Reims. "L'agressivité" des élus de la fédération avait choqué les observateurs, Jean-Noël Guérini trouvant même "insultante" leur présence.
Les socialistes marseillais n'ont pas moufté après le rapport Montebourg. Ou anonymement. “C‘est une ambiance de guerre de tranchées, ils savent que s‘ils sortent la tête, ils se prennent une balle, analyse un proche des barons locaux. Jean-Noel Guérini contrôle les investitures, alors ils attendent que le fruit tombe, que la justice passe."
Eux, ce sont les barons du parti. Patrick Mennucci, qui guigne un siège de député en 2012, reste muet. Sylvie Andrieux ou le président Michel Vauzelle empêtrés dans l'affaire des subventions détournées du conseil régional, se taisent. Quant à Michel Pezet, autre figure historique du socialisme local, il refuse depuis vingt ans tout poste au sein de la fédération. Tous attendent que le premier rôle, Jean-Noël Guérini, quitte la scène, rattrapé par les affaires. “La réaction de Martine n'incite pas à réagir“, se justifie l'un d'eux.
Aubry coincée en pleine primaire
Aubry a demandé “à laisser faire la justice“ et pointé le manque de précision du rapport d'Arnaud Montebourg.
“En pleine primaire, elle est bloquée par la puissance de Jean-Noël Guérini, résume un élu marseillais. 6000 cartes au moment de la désignation du candidat à la présidentielle, cela comptera." Une porte ouverte à la contre-attaque. Jean-Noël Guérini et la fédération ont porté plainte en diffamation contre Montebourg, exigé une commission d‘enquêtes aux instances nationales. Accordée
! Selon Benoît Hamon, porte-parole du PS, la commission devrait remettre ses conclusions avant l‘été. Une façon de jouer la montre…
Petite victoire, la fédération va, au moins, appliquer les statuts du PS. Intronisé président de la fédération en 2010, poste qui n‘existe pas chez les socialistes, puis cumulard du poste de premier secrétaire fédéral et boss du département, double fonction interdite, Guérini va revenir à un peu d‘orthodoxie. Conformément à l‘article 9, le candidat à la présidence du conseil général sera nommé après un vote des militants, entériné par le conseil fédéral.
Du cousu main pour le patron
? “Le scénario est écrit, se lamente un concurrent, ce sera lui“. A moins d‘un nouveau rebondissement, auquel croit l‘entourage d‘Arnaud Montebourg, persuadé que Jean-Noël Guérini ne pourra conserver son siège de président du conseil général.
Le sacre est prévu le 30 mars prochain à bord du vaisseau bleu de l‘hôtel du Département des Bouches-du-Rhône.
Le 1er avril sera jugé en appel le maintien en détention de son frère Alexandre Guérini. Poisson d‘avril en vue dans le soap-opera marseillais
?

Ecouter la conversation de Guérini avec les militants :
(placer le curseur à partir de 1'45)
http://www.rtl.fr/actualites/politique/article/les-carnets-d-alba-toute-alliance-avec-le-fn-vaut-exclusion-7667347707

L'article du Canard enchaîné du 9 mars 2011
(Clic sur l'image pour agrandir)
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16 mars 2011

Cantonales 2011 : Sondage et bisbilles politiques

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Alors que pleuvent les sondages sur l'élection présidentielle, étrangement, le premier concernant des intentions de vote pour les cantonales vient à peine de paraître. Disons-le tout de suite, vu qu'il émane de Harris Interactive, celui-là même qui a suscité tant de perplexité avec la propulsion de qui l'on sait à un rang qui dérange, on appliquera donc la même précaution de distance quant aux résultats proposés.
Mais, disons-le aussi, il ne semble pas faire de doute que la carte électorale 2011 a beaucoup évolué depuis 2007, comme cela a été observé, par exemple, il y a un an pour les régionales.
Dimanche, l'occasion sera donnée de vérifier quelle est la fiabilité des chiffres du tableau. Il n'en demeure pas moins, comme chacun peut le ressentir, que le climat politique s'est considérablement détérioré et va nécessairement accentuer la tendance de l'opinion à sanctionner le président et le gouvernement.
Faisons aussi un petit retour sur l'émission Complément d'enquête de lundi soir. Les thèmes traités ont bien montré que toute affaire ou tout comportement de personnages publics scandalise les citoyens, surtout lorsqu'il s'agit d'abus perpétrés avec de l'argent public alors que des millions de personnes peinent à survivre.
En ce qui concerne les affaires Guérini, nous, gens du Sud, nous n'aurons rien appris de nouveau. Mais, le rappel à l'échelle nationale de cette saga qui est loin d'être finie n'était pas inutile.
Pour ma part, je ferais deux reproches au reportage.
Un, Renaud Muselier a eu la part trop belle en se présentant comme un homme blanc à l'éthique irréprochable, lui qui a récemment été pointé du doigt à propos de ses coups immobliers dans les îles.
Deux, l'émission a escamoté le contenu du rapport d'Arnaud Montebourg qui a posé de véritables questions sur le fonctionnement du parti socialiste. D'ailleurs, Robert Badinter n'y est pas allé par quatre chemins pour enfoncer le clou sur la nécessité du mandat unique et du respect des statuts.
Concluons, et sans ricaner, sur les dernières bisbilles locales.
L'ancien maire de Marignane, Daniel Simonpiéri, a été condamné pour harcèlement moral. Pour mémoire, au conseil général, cet élu issu de l'extrême droite, siège au sein d'un groupuscule de trois élus présidé par Bruno Genzana.
Et enfin, comment ne pas citer Claude Filippi, maire de Ventabren, qui vient de se faire remarquer une douzième fois pour le rôle qu'il affectionne le plus, celui de shérif de village.

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Sondage réalisé par Harris Interactive
pour Assemblée nationale / Public Sénat / Le Parisien
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12 avril 2011

Jean-Claude Gaudin, plus parisien que marseillais ?

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Il a intérêt à se méfier Jean-Claude Gaudin. Il s'ennuyait comme vice-président du sénat. Il vient de se faire élire président du groupe UMP. Pour un tel poste, cela implique une assiduité plus importante à Paris. D'autant plus que certains sénateurs semblent s'émanciper en votant parfois contre les projets de loi du gouvernement.
Gaudin dit que dans nouveau rôle il pourra participer aux réunions hebdomadaires de l'Elysée et que cela est tout bénéfice pour Marseille. C'est encore à voir, si l'on en juge par ses succès relatifs en matière d'aides de l'Etat.
Et puis, qu'adviendra-t-il si en septembre prochain la majorité sénatoriale bascule à gauche ? Et dans un an, si Nicolas Sarkozy dégage ?
Enfin, Gaudin devra surveiller "ses bons amis" Guy Tessier et Renaud Muselier qui ne pensent qu'à danser quand le chat n'est pas là. Il va falloir peut-être qu'il demande conseil à Jean-Noël Guérini s'il veut domestiquer tout le monde et tout contrôler en même temps.
Alors, monsieur Gaudin, vraiment une affaire gagnant-gagnant d'être plus parisien que marseillais ?

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16 avril 2007

"Allées provençales" : Petits fours au cornichon

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Encore un beau ratage pour l'équipe municipale. Les nouveaux commerces de Sextius-Mirabeau se font du souci à défaut de se faire des sous. La commission de sécurité n'a pas autorisé leur ouverture totale, malgré une inauguration de la Fnac avec Pdg, invités, "people", petits fours et mais aussi… four complet. Les explications lues ou entendues ici et là font état de l'inachèvement des travaux des sorties de secours.

Problème de calendrier ou imprévoyance ?

Les enseignes accusent la mairie et la Semepa de n'avoir pas été à la hauteur. Les élus municipaux, pas d'accord entre eux, et les responsables de la société d'économie mixte déclarent que les commerçants ont pris des risques en annonçant une ouverture prématurée. Pour comprendre ce qui a sans doute été à l'origine de ce couac, où plus de 200 employés se retrouvent quand même sur le carreau, il n'y a qu'à écouter les arguments de la mairie, révélateurs de l'absence de pilote.

Henri Doglione, adjoint à l'urbanisme, président de la Semepa faut-il le rappeler, lance : "Ils auraient dû repousser l'ouverture d'un mois ! C'est par volonté mercantile qu'ils ont tenté de forcer les décisions, ignorant les dangers pour les piétons." Dans la foulée, Stéphane Salord, adjoint à l'économie, en dissidence de majorité, réplique tout de go : "Tout est de notre faute, les commerçants n'y sont pour rien. Il fallait prévenir du retard à l'avance". (C'est sans doute ce genre de formule qui a poussé la presse à qualifier Salord d'excellent écrivain.)

Nouvelle salve de Doglione en direction de son collègue : "Salord est un irresponsable et un cornichon ! Tant que les travaux ne sont pas terminés, ça ne peut pas ouvrir. Il faut compter une semaine à dix jours." Et pour finir, l'élu Gérard Consani, membre de la commission de sécurité, d'y mettre sa goutte de vinaigre : "Nous avons 1.200 demandes de visites de sécurité par an à traiter". Autrement dit, le délai d'ouverture risque d'être rallongé au-delà.

Voilà résumé un nouvel épisode où l'on voit des élus qui passent leur temps à régler leurs comptes entre eux au lieu de régler les problèmes des Aixois.

Parlons un peu de la Fnac

Ce mois-ci, tous les syndicats de la Fnac sont sur les dents et se préparent à l’affrontement. Fin avril, la direction du premier disquaire-libraire de France lancera le premier plan social de son histoire. De source syndicale, on affirme que 320 salariés du "back-office" (services administratifs notamment) seront licenciés.

Dans le même temps, des postes sont supprimés dans les rayons disque et photos, mais les salariés sont reclassés : "La direction nous a expliqué qu’on pouvait faire passer des vendeurs d’un rayon à un autre, mais pas reclasser des agents administratifs en magasin parce que leurs métiers sont trop éloignés", a déclaré une déléguée syndicale.

En parallèle, les négociations salariales se sont terminées par une fin de non-recevoir de la direction pour toute augmentation générale. Et, pour la première fois de son histoire aussi, les salariés seront en partie rémunérés à la commission. Auparavant, pour garantir leur impartialité et leur crédibilité, ils recevaient un salaire fixe.

Des débrayages sporadiques ont eu lieu toute la semaine dernière. Une grève générale intersyndicale est annoncée pour le 4 mai.

10 mai 2007

Avoir de bons copains…

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Pendant qu'un certain président élu se pavanait sur un yacht de pauvre, mis à disposition par un gueux de ses amis, d'autres mènent encore une vie de riches sous des tentes de luxe à même le trottoir. Ben oui, quoi, c'est ben vrai, mon cher électeur, pour avoir des copains coquins aussi fauchés que les grands patrons, il faut s'être levé tôt, souvent, et avoir travaillé plus, longtemps, pour gagner tant et plus. Ah ! Que la misère est moins triste au soleil !

24 avril 2007

1er tour : Des scores… aux scories

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è On nous rebat les oreilles avec l'effondrement du FN. Les électeurs ont changé de cheval, pas de monture ni d'idée. Pire, ils ont contaminé un peu plus l'écurie UMP.

è On a entendu des comparaisons sur le nombre d'électeurs gagnés ou perdus par certains candidats par rapport à 2002. Peu de commentateurs ont intégré que, depuis la dernière présidentielle, il y a eu 1,8 millions de nouveaux inscrits, portant le total à 44,5 millions d'électeurs. Par ailleurs, la participation ayant augmenté de 13% (de 71,60% à 84,60%), soit 5,5 millions de votants en plus, cela fait un total de près de 7,3 millions d'électeurs nouveaux qui ont pris part au vote de 2007. Enfin, on est aussi passé de 16 à 12 candidats, ce qui change les bases de répartition des suffrages.

Prenons deux exemples. En 2002, Besancenot avait obtenu 1,2 millions de voix, soit 4,25%. En 2007, il a 1,5 millions de voix, soit 4,08% ! Besancenot gagne démographiquement 300.000 voix mais il est en recul en pourcentage. Le Pen, lui, au premier tour de 2002, obtient 4,8 millions de voix, soit 16,70%, et en 2007, il a 3,8 millions de voix, soit 10,60%. On peut dire qu'il recule car il perd 1 million de voix, qui vont renforcer Sarkozy, et chute de 6% ! (5,5 millions, 17,80% second tour). Cela permet donc de relativiser les décomptes en voix. Sinon, on fait croire tout et n'importe quoi et on biaise l'information par des commentaires déformants.

è Est-on sûr que la participation sera aussi haute au second tour ? Des électeurs de Le Pen et de Bayrou n'iront peut-être pas voter. L'abstention ne va-t-elle pas contrarier les additions supposées dans chaque camp ? Qui en subira les conséquences ou les avantages ?

è Le second tour ne peut-il pas prendre la forme du vote de 2002 ? Certains électeurs ne vont-ils pas faire un parallèle entre le repoussoir Le Pen et l'anxiogène Sarkozy et se coaliser pour le faire battre ?

è Les électeurs vont-ils voter pour un second tour en soi ou vont-ils avoir à l'esprit les enjeux des législatives, qui pourraient les amener à échafauder des stratégies plus complexes pour le 6 mai ?

è Les compétiteurs exclus du second tour présenteront des candidats aux législatives selon leurs appartenances respectives. Les électeurs voteront de nouveau selon leur préférence. Quels désistements y aura-t-il entre quels partis ? Que Royal ou Sarkozy gagne, n'y aura-t-il pas risque de cohabitation par réaction inverse à la victoire de l'un ou de l'autre ?

è Sarkozy peut-il réunir sur son nom des électeurs aussi différents que ceux de Le Pen et de Bayrou ?

On voit bien que les jeux ne sont pas faits. Jusqu'au 6 mai, vont se poser beaucoup de questions et l'on va observer que les positions des uns et des autres vont sans doute donner lieu à des ajustements des lignes de campagne. Ce lundi, il semble bien que les choses aient commencé à bouger.

28 juin 2007

La méthode du magicien Sarkozy

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Tous les magiciens se foutent de nous mais nous acceptons la combine. On crie même bravo car l'illusion est parfaite.

Les meilleurs parviennent à attirer notre attention en nous obligeant à ne regarder que d'un seul œil, donc la moitié de notre cerveau, pendant qu'ils dissimulent les gestes diaboliques qui vont créer la surprise.

Sarkozy est aussi un illusionniste mais on voit venir son truc.

Pour la TVA sociale, il balance son tour de magie. Il attend que les gogos réagissent, et hop, il vient expliquer qu'on a mal compris. La mesure n'est pas injuste, dit-il, elle est juste, puisque je vous le dis !

Pour les universités, il envoie sa complice Pécresse sur scène et, lui, fignole son tour de passe-passe en retardant d'une semaine l'examen de la réforme.

Pour la nouvelle carte judiciaire, il pousse sa seconde complice Dati à annoncer le maximum de dégâts. Les professionnels de la justice ruent dans les brancards et la ministre tente d'adoucir le numéro.

En revanche, pour l'Education nationale, la ficelle est trop grosse et Darcos est obligé de vendre la mèche. Faire disparaître 10.000 postes sans que personne ne s'en aperçoive, le tour semble difficile à accomplir.

Pour le Smic, rien à cacher non plus. Ce sera le minimum légal 2,1% (1.000€ nets !) et la première fois depuis longtemps qu'on ne donnera même pas un petit coup de pouce.

Entre nous soit dit, ce ne sont quand même pas 2,5 millions de personnes dont 1 million à temps partiel qui vont gâcher le spectacle de notre pseudo Dani Lary !

7 juin 2007

G8 : Le sommet qui assomme et qui arrose…

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Malgré les protestations de très nombreux manifestants que la police et les pompiers ont tenté de repousser à coups de canons à eau, le sommet du G8 s’est ouvert hier à Heiligendamm, dans le nord de l’Allemagne.

La petite sauterie, organisée par les chefs d’État des huit pays les plus industrialisés du monde, risque de se poursuivre de façon agitée vu la tension qui règne ces jours-ci entre les États-Unis et la Russie au sujet d’un bouclier anti-missile en Europe de l’Est.

Les États-Unis ne vont pas se gêner pour plomber encore plus l’ambiance, puisque Bush refuse de s’engager sur la réduction des gaz à effet de serre… Du coup l’arrivée de notre nouveau de la bande, petit Sarkozy, est passée presque inaperçue. Aïe, aïe, aïe, ça va faire mal…

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